L'église et le cimetière de Saint-Germain
Texte : Alain Glayroux
D’abord incluse dans le diocèse d’Agen qui s’étendait sur la rive gauche de la Garonne, la paroisse de Saint- Germain-de-Rivière, annexe de Lamarque, dépend par la suite du diocèse de Condom lorsqu’il fut créé en 1317. La première mention connue de la paroisse remonte au XIIIème siècle et figure dans le Pouillé de Valéri : « Sancti Germani d'Arribera ».
Le territoire de la paroisse fut probablement d’abord dans les domaines des seigneurs de Villeton et notamment de Fort Sanche de Vidaillac courant XIIIème.
A une date et dans des circonstances que nous ignorons, ce territoire fut intégré dans celui de la seigneurie de Tonneins.
L’église Saint Germain de Rivière est édifiée vers le VIème siècle, puis détruite par les invasions normandes ? reconstruite vers le XIIème, transformée dans le courant du XVème siècle, elle est située à 250 mètres du fleuve, l’édifice primitif date du Haut Moyen Âge.
L’église construite en partie avec des grosses briques, mesure 18,66m de longueur pour 7,50m de largeur, elle est orientée au Levant solstice d’été, presque au nord-est.
Les documents sur ce lieu de culte sont très épars, malgré tout, nous retrouvons une demande du curé en octobre 1866, qui demande en vain à sa Majesté l’Empereur une aide pour réparer l’église.
Il faut attendre novembre 1913 pour que la commune vote un crédit pour rénover la charpente.
Plusieurs curés ont officié en ce lieu notamment : Antoine Conhiac (1688), Labarchède (1753) Pierre Jean Dalmayrac (1839), Pouget Antoine (1858), Jean Bertin Bichet (1845), François Réglat (1854), Malbec (1857-58), Jean Geneste (1875) Cruzous Nicolas (1877), Pierre- Adrien Guilhomassé (1880), François Beaumont, Charles Bernard Leymonerie (1883) Jean-François-Régis André (1884), Pujos Antoine (1891), Jean Émile Simon Latour (1902).
L’Église compte aussi en son sein plusieurs sépultures de la famille Laperche.
Par la suite et faute d’entretien, l’édifice tombe en décrépitude.
Fort heureusement le dessin d’un riverain, René Magrin, va l’immortaliser.
(Sources : Bernard Lareynie – Alain Glayroux, la Mémoire du Fleuve, bulletins N° 15 et N°32).