"Le foot fut d'abord pratiqué par des réfugiés venus des régions de la France où il était roi, le Nord, l'Est, la Bretagne et aussi par des Tonneinquais d'origine espagnole ou italienne.

M. Conrady avait créé la section en 1946 et le plus difficile était de se faire une place "en plein fief du ballon ovale", comme l'écrit Georges Maury, "tellement difficile qu'au bout de cinq saisons, par manque de dirigeants assez opiniâtres pour continuer l'oeuvre entreprise la section fut mise en sommeil. Côté technique, cependant, c'était déjà valable puisqu'en 1948-49, le premier titre de champion venait orner un palmarès (qui par la suite s'etoffa). Et ce n'est qu'à l'issue des barrages joués entre Montcaret Monpazier, Auros et Tonneins que l'UST Football manqua la montée en 3ème série de la Ligue du Sud-Ouest".

"A Tonneins, les matchs avaient lieu au Stade Jean Dubourg, derrière la Manufacture, et au Stade John (ces deux stades ont actuellement disparu). Le président était M. Péduran auquel allait succéder, pour plusieurs années, Vincent Péresse. Une école de football à laquelle se consacrait tous les jeudis, l'abbé Daugan, directeur de l'École Saint-Jean, avait été créée.

Le football devait beaucoup à ceux qui l'aimaient et étaient venus d'ailleurs pour la plupart, le Président et les frères Bolloré de Bretagne".

"L'équipe commença déjà à s'imposer sur les stades du département", se souvient Vincent Péresse, "lorsqu'apparut un monsieur exceptionnel, ancien Pro de l'équipe de Sète, meneur de jeu écouté et aimé de tous. C'était Auguste Caumet qui devait marquer de son empreinte le jeu tonneinquais et insuffler au club l'esprit de camaraderie qui ne l'a jamais quitté".

En 1952-53, M. Pothier et les frères Albert et Louis Bolloré avaient donné un premier élan au football. Des joueurs, employés du SEITA, formaient l'ossature de l'équipe.

Auprès d'Auguste Caumet, M. Sillet s'était chargé de la trésorerie, avant de devenir Président, M. Lasbennes étant secrétaire. M. Étienne Mortemousque de son côté devait abandonner Tonneinx XIII pour apporter son aide au club.

Vincent Péresse, qui était président de la Comission des Jeunes du district, avait créé le Challenge des Jeunes, doté d'une magnifique Coupe, disparue par la suite mystérieusement et peut-être volée".

"Il ne fallut pas longtemps aux soccers tonneinquais pour fair parler d'eux à nouveau. 

En 1957-58 ils étaient champions du district mais échouaient dans la montée, stoppés en match de barrage. En 1958-59, à nouveau champions du district, ils parvenaient enfin à la 3ème série de la Ligue et les cadets étaient eux aussi champions. 

En Ligue, les Tonneinquais se comportaient honorablement. Troisième de la popule en 1959-60, cinquième en 60-61, ils accédaient l'année suivante en 2ème série, au moment de la suppression de la 3ème". 

En 61-62, l'équipe fanion était formée de Francis Chrestian, 27 ans, agriculteur, le chevronné de l'équipe; de Serge Laurent, 18 ans, étudiant; de Noël Lagou, 18 ans. plombier zingueur; de René Duprat, 24 ans, maçon; de Jacques Laurent, 17 ans, étudiant comme son frère; de Dominique Sieuzac, 19 ans, employé de commerce (le grand de l'équipe, avec 1,81 m.); Raymond Cuma, 22 ans, ouvrier spécialisé (sélectionné de Lot-et-Garonne, un des meilleurs joueurs). Salvador Molino, 23 ans, radio-électricien (sélectionné italien); Pierre Chauvin, 25 ans, ajusteur, surnommé "la locomotive"; Jacques Mortemousque, 20 ans, "le militaire"; Christian Jolit, 23 ans, employé de banque; Daniel Gagetta, plombier, "la tête" et le goal Pierre Dussion, étudiant, capitaine et entraîneur de l'équipe.

Pendant trois saisons, les Tonneinquais disputèrent les championnats en 2ème série, mais à la fin de la saison 63-64, c'était la chute, le retour au District.

Cependant, et malgré ses revers, l'équipe tonneinquaise avait acquis une maturité certaine et elle allait le montrer au sein du District, À la fin de la saison 64-65, elle ne concéda, à Castillonnès, que d'un point, le retour en Ligue".

"L'année 65-66 allait être la grande année.

Après une première finale à Tonneins qui s'était soldée par un match nul (2 à 2), la deuxième finale, le 27 mars, remportée à Aiguillon (1-0) faisait des Tonneinquais des Champions du Lot-et-Garonne (District) et ils revenaient au sein de la Ligue avec panache. 75 buts marqués, 7 seulement concédés et pas une seule défaite. 

Ils avaient éliminé en Coupe du Sud-Ouest La Réole qui opérait en 1ère série et remporté le 17 avril, à Marmande, la Coupe de l'Avenir en battant Saint-Jean de Duras par 2 buts à 1. 

"Notre équipe", déclaraient les dirigeants à Georges Maury, "nos équipes tournent bien. La réserve est aussi pour la première fois championne du District. Nous sommes pourvus en terrains : le Stade Municipal bien équipé et le Stade John. Nous n'avons pas de problèmes pour nos déplacements, tous nos amis mettent leurs véhicules à notre disposition. Nous percevons notre part de subvention. Tout cela est très bien. Mais à ce tableau, il y a une ombre. Nous n'avons pas de public. Dans une commune de 8000 âmes (en 1986 il y en 11000) alors que nous avons plus de soixante licenciés et que nos résultats sont très satisfaisants nous ne parvenons à intéresser que de rares "mordus" et cela nous désole profondément car nous valons mieux que ce désintéressement".

"En 66-67, la Section avait toujours à sa tête M. Sillet, entouré de F. Micelli, G. Bonifas, Salun, Prenot, Loirat, Loubet et Jacques Mortemousque. Le bureau se réunissait chaque semaine le jeudi, au siège de l'UST, et les joueurs, le vendredi. 

Le Club avait reçu une subvention de 800 francs (anciens) en légère augmentation sur l'année précédente et devait verser 1 F par joueur licencié. 

La saison avait été marquée par un bal, la fête des fleurs du 1er mai, le repas amical de Laparade et le concours de pétanque. Jacky Micelli avait enlevé la première place du Concours départemental du Jeune Footballeur.

Cette année-là, les résultats sportifs bien que moins brillants que l'année précédente, qui avait vu l'accession de l'équipe en 2ème série de la Ligue, avaient été, dans l'ensemble, satisfaisants. La 1ère avait terminé 6ème sur 11, la Réserve 2ème, les Juniors 3ème et les Cadets 5ème. En Coupe du Sud-Ouest et en Coupe du District, élimination mais participation brillante , au tournoi de Lamothe Landeron."

"La saison 67-68 avait été bonne, avec de bons arbitrages mais quelquefois des injustices flagrantes, des difficultés pour obtenir l'assiduité et la fidélité des jeunes, d'excellents rapports avec Tonneins XIII pour l'utilisation du Stade Municipal, la satisfaction de la Commission de Discipline qui ne s'était réunie que deux fois pour des cas benins, le dévouement des Sillet, Stilyanos, Fornielès, Loirat, Salun, Micelli, Bonifas, Recoquillon, Mortemousque, Quilèz, Ducos, Chiarena, Anotinat. 

L'entraînement l'hiver pouvait avoir lieu dans le nouveau gymanse de Fazanis (après naturellement l'accord de Monsieur le Ministre de l'Agriculture".

"On regretta la démission pour raisons de santé (et cette fois-ci c'était irrévocable) de M. Sillet et de M. Sallun pour raisons professionnelles. Ces deux dirigeants dévoués furent fêtés au Régent, le 22 juin, M. Mortemousque devenait président. Dès sa prise de fonctions, il proposa de réunir en un repas les joueurs de l'équipe fanion, dans un souci d'union et de plus grande camaradérie, de terminer par un apéritif les entraînements, de récompenser les deux joeurs les plus assidus. 

Il demande de réagir contre le laisser aller lors de défaites trop lourdes. "Il valait mieux se recuser et laisser sa place plutôt que mal la tenir. Et ne pas trop accabler les jeunes de reproches qui les rebutaient."

L'incroyable défaite de 10 à 3 à Lencouacq et le jugement sévère de M. Chrétien qui avait jugé l'UST Football de "club en dents de scie" aviaent provoqué, le 28 novembre, une réunion extraordinaire au cours de laquelle avait été décidé de confier chaque équipe à un entraîneur responsable : Chiarena pour la 1ère, Michel Ducos pour la réserve, Beltrame pour les Cadets, Claude Sillet pour les Minimes. Une Commission Technique avait été créée.

La saison 1969-70 fut une mauvaise saison sportive marquée par trop de renoncemments et de déconvenues. L'équipe fanion éliminée au premier tour de la Coupe du Sud-Ouest, en Coupe de France et en Coupe du District; 16 matches perdus en Championnat Ligue, 9 gagnés et 2 nuls, alors que la Réserve avait terminée 1ère de sa poule, avec 16 victoires, 2 nuls et 6 défaites.

"La saison 70-71, avec 81 licenciés (dont 34 séniors) devait être encore pour le club une année difficile. Deux équipes disputaient le championnat, mais il avait fallu surclasser 5 cadets, et malgré cela, la réserve avait dû, par trois fois, déclarer forfait et la 1ère était partie trois fois sans remplaçant. Éliminée en Coupe de France, en Coupe du S.O. et en Coupe du Distrit, elle était descendue en 3ème série". 

"Michel Ducos, à la tête d'un bureau rajeuni et avec le renfort de nouveaux membres, allait prendre en main la destinée de la section. 

Les effets n'allaient pas se faire attendre. L'équipe fanion remontait en 2ème série de la Ligue du Sud-Ouest. La Réserve accedait à la 3ème série. C'était la première fois que les deux équipes séniors figuraient en Ligue. 

Preuve de la nouvelle importance du club, on lui confiait l'organisation de stages d'animateurs ou de pré-sélection des cadets, de quarts ou de demi-finales et même d'un match de propagande Nîmes - Sélection du Sud-Ouest. Il avait des cadets sélectionnés dans l'équipe du Lot-et-Garonne. Il participait à la traditionnelle fête du 1er mai, à Saint-Pierre, à la Kermesse de l'UST et au défilé.

En 75-76, nouvelle déception et toujours ces résultats en "dents de scie". L'équipe fanion redescendait en 3ème série. De trop nombreux blessés, des absences non justifiées avaient reendu difficile la formation de trois équipes, certaines jouant parfois à 10 ou à 9 ou étant contraintes de déclarer forfait. Le club alignait sept équipes : 1 équipe fanion, 2 réserves, 1 équipe cadets, 1 équipes minimes et 2 équipes pupilles.

"En 76-77, Michel Ducos avait auprès de lui MM. Nowak et Chiarena, Raymond Cuma, Dureau et Sabaté.

La saison avait été meilleure. L'équipe fanion avait raté de peu la montée en 2ème série de Ligue, mais s'était bien comportée en Coupe de France, en Coupe du Sud-Ouest et en Coupe du District et avait participé au tournoi de Casteljaloux. 

Lors de la Marche de l'Amitié et la Kermesse de l'UST, la section avait été la plus nombreuse et 60 jeunes peuplaient l'école de football du samedi. Il y avait eu, au cours de l'année, deux bals animés, un méchoui, un arbre de Noël pour les enfants et deux tournois inter-foot de tennis et de pétanque". 

En juin 77, Jacques Mortemousque avait été nommé Président de l'UST toutes Sections. L'équipe fanion était remontée en 2ème série: la réserve avait souvent manqué d'homogénéité; les juniors et les cadets avaient fait una saison honorable en dépit d'un certain relâchement."

"Lors de la saison 78-79, on avait pu constater les bons résultats du travail en profondeur des précédentes années. Les poussains avaient remporté brillamment la Coupe Espoir, les pupilles avaient terminé premiers de leur poule, les minimes étaient allés jusqu'en finale ainsi que les juniors et la Réserve. 

Le club avait formé deux arbitres, MM. Chaigneau et Pénicaud, comptait 171 licenciés (un record) et 80 jeunes pousses à l'écolee de foot dont s'occupaient MM. Stylianos, Lagou, Sillet, Castillo, Moreau, Morel et Bonnamour. 

L'année suivante, avec M. Arnal (qui ne devait rester qu'un an président) et autour de lui les mêmes dirigeants, avait été une année de joies et de dueils. 

130 jeunes, 9 équipes, 11 victoires, 4 nuls, 7 défaites pour l'équipe fanion engagée dans le Championnat Honneur du District. Élimination en Coupe de France (1er tour), en Coupe du Sud-Ouest (2ème tour), en Coupe du District (quart de finale) par suite de trop de blessures et de l'influence néfaste de la trêve hivernale, mais participation aux tournois de Camiran et de Montségur.

Et Michel Ducos avait été réélu président."

"Lors de l'assemblée générale de juillet 1981, M. Combes avait présenté un diaporama qui, mieux qu'un résumé écrit, reflétait toute la saiso 80-81. Projection fort appréciée de l'assistance, heureuse en autre de la saine situation financière et des résultats obtenus (la subvention municipale était de 8000 F).

Une fin de saison éblouissante avec le Challenge Auguste Comet et la venue de l'équipe espagnole de Terrassa (province de Barcelone). Après que les responsables des poussins, des pupilles, des cadets, des juniors eet des séniors eussent établi le bilan de l'année, on parla de la création d'une commission d'arbitrage sous la responsabilité de MM. Chaigneau, Pénicaud, Sylvain et Lacour, de l'apparition d'une équipe féminine (de nombreuses filles s'étant déjà fait inscrire) et de la formation d'une commission relations publiques, presse et publicité avec comme responsable Jean-Pierre Boutet. 

Chez les jeunes, bonne perfomance des Minimes. Sur 26 matches, 2 nules, 2 perdus, 22 gagnés. 

Au bureau élu à l'unanimité, M. Ducos avait autour de lui Jean-Pierre Sillet comme vice-président, MM. Combes t Chaigneau comme trésoriers, MM. Sabaté t Cuma comme secrétaires, ce dernier étant le responsable des jeunes avec Jacques Mortemousque; les responsables de l'équipe fanion étant MM. Sabaté et José Castillo. Raymond Cuma avait reçu le 29 mai la médaille Argent du District".

"L'effectif était alors de 15 vétérans, de 34 séniors, de 11 juniors, de 21 cadets, de 17 minimes, de 39 pupilles, de 49 poussins débutants, de 16 féminines et de 11 dirigeants, soit au total 213 licenciés, signe indéniable de la bonne santé du club et de la progression du foot à Tonneins.

L'équipe fanion était première de la poule B finaliste pour le titre de champion du District (2ème Division). Match perdu devant Pujols par 2 à 0. Demi-finaliste de la Coupe du Président, première au classement du Challenge de l'Offensive avec 106 buts. Vainqueur du "Ballon Suze.

En ce qui concerne les jeunes, tous les mercredis et samedis après-midi, les gosses donnaient rendez-vous à leurs éducateurs au Stade John. Ils étaient 80, 100 parfois, à évoluer par groupes. Ils couraient, sautaient, faisaient des mouvements respiratoires, s'exerçaient le ballond aux pied, tiraient au but, accomplissaient l'entraînement parfait du jeune footballeur.

L'équipe fanion était formée de Paul Lelay, Jean-Jacques Crestian, Gilbert Brunoro, José et Joseph Castillo, Gérard Fabbro, Joël Chauvin, Michel Moreau, Jean-Pierre Sabaté (au club depuis 15 ans), Éric Jousseaume, Rouillard (dit La Rouille), Bonnal (dit Canard), André Lorenzato, Éric Pèlerin et Roland Reynier (tous deux militaires)".

 "Les vétérans pour la troisième fois consécutive avaient remporté le championnat de Lot-et-Garonne. L'équipe première terminait à la 3ème place et se maintenant en Première Division ratant de peu l'échelon supérieur. La réserve, avec sa place de 2ème, montait en 2ème Division du District et, fait presque unique, les deux équipes évolueraient l'année suivante à une division d'écart. Le club avait reçu le Challenge Ricard et le Challenge du Meilleur Buteur.

Très bonne saison aussi des pupilles et des poussins...

La rigueur et l'esprit de famille chers au président Ducos avaient dominé les débats. 192 licenciés. Une école de foot. Une équipe féminine. Deux équipes (la 1ère et la Réserve), 47 séniors. Une équipe de vétérans. Une école d'arbitrage et quatre arbitres officiels, MM. Lacour, Chaigneau, Lorenzato et Sylvian".

"Quarante-six ans passés depuis peu, et nullement accusés" -souligne Jean-Pierre Boutet- "tant la silhouette définit l'homme, en excellente forme physique et toujours le sourire au coin des lèvres, tel est le président, Michel Ducos, qui tient à mettre l'accent sur son rôle primordial d'enseignant de football. Un stage d'animateur puis d'initiateur. Un diplôme de moniteur obtenu après trois ans de cours à Soulac, tout cela précédé d'une longue patience...

Ses relations avec le ballon rond avaient commencé vers 14 ans, timidement mais allaient se concrétiser rapidement avec l'étiquette d'un défenseur de temperament où la rigueur et le sens du jeu faisaient merveille. 

L'armée ayant mis un terme provisoire à sa carrière sportive, c'est au retour d'Algérie qu'allait commencer une belle période, d'abord avec Miramont puis à Tonneins. Une carrière quelque peu mouvementée et agrémentée de heurts verbaux avec les instances régionales, voire le corps "des hommes en noir". 

Conscient de la nécessité de travailler en profondeur, Michel Ducos allait renoncer à jouer pour se consacrer à l'éducation des jeunes et faire prospérer l'école de foot. 

Ses démêlés avec la Ligue n'alteraient pas sa "forme tranquille"... Une seule ombre au bonheur du président : les stades. Le Stade John vendu à l'EDF par la Municipalité et, pour le remplacer, le Stade Germillac qui est loin de valoir le Stade John. 

Faut-il rappeler que Michel Ducos ne dispose guère de beaucoup de soirées. Aucun week-end. De maigres vacances (en durée). Pas d'autre sport, même de délassement, ni pêche ni chasse. 

Tant d'heures données, pourquoi ? Une lettre de félicitations de la Ligue, puis la médaille d'argent de ladite Ligue, la médaille de la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports. Pas pour cela : pour le plaisir. Et pour montrer et conserver l'éternel sourire un peu ironique..."

"On sait qu'un des problèmes pour les sports collectifs, c'est le recrutement des arbitres. Et il est rare que de jeunes sportifs se consacrent tôt à l'arbitrage (la plupart des arbitres étant d'anciens joueurs). C'est le cas cependant de Pascal Quilez, un des plus jeunes arbitres de football de Lot-et-Garonne, sinon le plus jeune.

Il a commencé très jeune à jouer comme poussin, puis comme pupille, minime et cadet, Il n'ignore pas que le rôle de l'arbitre est un rôle ingrat, qu'il faut avoir de l'autorité, être impartial, courageux et compétent, que les spectateurs et souvent les jeunes sont chauvins, passionnés, injustes, parfois violents. 

Il a déjà arbitré. L'UST Football est sans doute le seul club du département à avoir un arbitre de 16 ans".