Établissements Hublot

Texte et sélection de photos : Alain Glayroux

Nous vous présentons deux groupes de salariés des établissements Hublot, fabrique de chaussures, usine qui se trouvait rue Foch à Tonneins. L’autre usine Gaquières était dans la rue des Corderies Montagne.

Vous trouverez aussi les différents membres de la direction, une présentation de la collection et deux salariés devant leur machine.

En 1942 un artiste célèbre Salvador Soria (nous vous invitons à regarder ses œuvres sur le net), pose ses valises sur Tonneins car il a de la famille dans notre ville.

Pendant quelques temps il sera le styliste de la maison Hublot.

Dans le département cette industrie du cuir a employé plus de deux mille personnes.

Les établissements Hublot firent faillite en 1968, c’est alors que les salariés s’organisent en Coopérative et pendant plusieurs années ils arrivent à assurer la production et à sauver 165 emplois. La fermeture de cette usine est effective en décembre 1974.

Nos remerciements à Françoise et Antoine Darnis pour l’aide qu’ils nous ont apportée. Sur la photo des ouvriers, en deuxième plan, Antoine Darnis.

La famille Hublot

Parmi les nouveaux documents trouvés en 2022 par Alain Glayroux, président de La Mémoire du Fleuve, ces photographies des membres de la famille Hublot en train de jouer à la pétanque avec le "Jadé Club". Jadé est visiblement une marque déposée par l’industriel.

Faillite en 1968 et fermeture en 1974

Alain Glayroux nous apporte en 2022 divers documents qu'il a trouvés qui viennent enrichir le fonds de l'usine de chaussures Hublot de Tonneins. Le Musée numérique de l'Histoire de Tonneins a le plaisir de les partager avec vous. 

Nous ne connaissons pas la date d'installation de cette usine (début 1900 ?), c'est pourquoi nous faisons appel à votre savoir. 

Nous savons qu'en 1917, mai-juin-septembre, le nombre de grèves en France augmente et passe de 696 à 293.810. En Lot-et-Garonne deux grèves émergent dont une aux établissements Hublot. Les 50 salariés demandent une augmentation de salaire car le niveau de vie s'amenuisant les fins de mois sont très difficiles. Le personnel est composé de 4 hommes, 34 femmes et 12 enfants. 

La première réponse du patron est de congédier 5 ouvriers pour calmer les esprits. La grève va durer 25 jours, certaines ouvrières vont travailler dans les champs pour survivre. Épuisés, les salariés reprennent le travail, avec des vagues sur l'octroi d'une prime pendant la saison d'hiver...

Les coupures de presse que vous voyez ici datent des années 1968, 1970 et 1974. 

Faïencerie Boissières

Texte et sélection de photos : Alain Glayroux

Lors d’une promenade si vos pas vous mènent depuis la D 813 vers le pont de Bergeret, regardez sur votre droite le très beau pigeonnier octogonal qui trône dans le jardin d’un particulier.

Cet édifice était la propriété de la faïencerie Boissières, un sieur jean de Boysièrres et de Balet était écuyer vers 1520. Cette propriété passe dans plusieurs mains et c’est Jean Valentin qui établit en ce lieu une faïencerie vers 1788.

Le principal animateur de la faïencerie est Antoine BERGERET, cet homme de métier est né à St Puy près de Condom en 1762. Il épouse le 7 février 1791 à Tonneins Catherine Imbert.       

Presque toutes les assiettes et les plats ont leurs dentelures soulignées à leur bord par du bleu ou du rouge. La décoration centrale se compose en général d'un bouquet de deux ou trois roses épanouies. Cette industrie s’éteint avec le début du XIXème siècle.

Seul le nom de Bergeret est resté.

L'établissement de la famille Flouch

Texte et sélection d'images : Alain Glayroux

La prune d’Ente qui fait la renommée du Lot-et-Garonne avec le fameux « Pruneau d’Agen », a surement été ramenée de Syrie par les moines de l’Abbaye de Clairac.

Pour notre ville de nombreuses et nombreux Tonneinquais ont travaillé pour cette industrie et notamment aux établissements Ibres. Usine qui se trouvait à côté du pont de Germillac, où vous trouverez en lieu et place un agréable lotissement.

L’établissement qui nous intéresse est celui de la famille Flouch, bâtisse occupée aujourd’hui et en partie par une boulangerie, à l’angle de l’allée du Onze Novembre et du boulevard Charles De Gaulle.

Cette famille de notables Bordelais possedent plusieurs établissements dont Tonneins, Agen et Bordeaux.

Sur la publicité numéro deux nous apercevons deux petits pavillons qui malheureusement ont été détruits.

Grâce aux cartes postales anciennes de Michel Bazas nous vous laissons visiter les ateliers.

L'usine Razol

Texte et sélection des photos : Alain Glayroux

Centre de fermentation La Feuille

Photographies : Archives personnelles de Michel Bazas et d'Alain Glayroux

Imprimerie Ouvrière

Photos cédées par Mmes. Marie-Cécile Talec et Anne-Marie Soubiran

Nous disposons de deux photos d'une institution Tonneinquaise, "L'Imprimerie Ouvrière", rue Gambetta, propriété de l'arrière-grand-père des deux donatrices des clichés, Marcel Soubiran. Imprimerie vendue par la suite à M. Simon.