Le château de Ferron

Texte et sélection de photos : Alain Glayroux

L’historien Bernard Lareynie  nous a présenté ce château et nous informe qu’en consultant les archives du comte de Lavaugyon seigneur de Tonneins-dessous, il a découvert que ce fief du village de Maignon, porte le nom de cette vieille famille Tonneinquaise installée à Tonneins au XVème siècle les « Beaupuy ».

Au moyen âge il existait en ce lieu la paroisse Sainte Quitterie de Magnon. C’est vers le XVIème siècle que ce fief passe de la famille Beaupuy à la famille Ferron, puis Laguo, Sylvestre et Adhémar.

C’est Louis-Alexandre-Rosalie Sylvestre de Ferron qui fait construire vers 1840 le château actuel. Celui-ci fut amputé de la tour lors du bombardement par la RAF  le 9 août 1944. Lors de sa remise en état après la guerre le corps de logis est supprimé.

Entre ces deux dates, en 1943, la Milice française occupe le château de Ferron et l’utilise comme Foyer  milicien et comme caserne pour une unité de la Franc-garde permanente.

Aujourd’hui le château inhabité résiste pour le moment aux affres du temps. Qu’en sera-t-il demain?
 

Le château de Suriray

Texte et sélection de photos : Alain Glayroux

Dans le numéro 52 de la Mémoire du Fleuve, l’érudite Annie-Timbeau-Rapin nous a présenté cet édifice en sérieuse décrépitude.

C’est une famille du Calvados dont un capitaine de haut rang, le sieur de La Rue qui quitte la France juste avant la Révolution Française et part s’installer à la Nouvelle Orléans. Une fois sa fortune faite et la France étant plus calme, Jean-Gabriel-Martin de La Rue, achète un vaste terrain agricole au lieu-dit « Suriray », sur la commune de Fauillet limitrophe de Tonneins. Suriray vient de l’occitan Surireir : terre plantée de suriers ou chênes lièges.

Ce bourgeois rajoute à son nom « Suriray » qui devient son patronyme, que nous retrouvons dans les écrits ou archives de cette famille.

Ce château qui est un pan de notre histoire et qui va très certainement disparaître avec l’usure du temps, dans l’indifférence la plus complète.