Rugby à XIII. Les cinq personnages Tonneinquais les plus remarquables.

Plusieurs Tonneinquais ont dédié leurs vies au Rugby à XIII. Parmi eux, les cinq personnages les plus remarquables sont :

  • Le sportif émérite Valmy Grand (1904 - 1984)
  • Le rugbyman Jean Galia (1905 - 1949)
  • Le cofondateur du club de Rugby à XIII Norbert Teyssier (1901 - 1973)
  • Le rugbyman Charles Cadis (1921 - 2011)
  • Le dirigeant du club local de Rygby à XIII Jean Bernège (1919 - 1984)

Deux autres personnages indispensables

Daniel Barnège

Daniel Bernège est né le 2 décembre 1948 à Tonneins, place de la Manufacture des Tabacs. Une petite enfance heureuse mais à l'âge de six ans on lui enlève un rein. De ce fait il ne pourra jamais jouer au Rugby à XIII. 

Sa scolarité se déroule à Tonneins, ensuite il part à Paris faire un stage de mécanographie et en suivant il est nommé à Perpignan pour son premier poste professionnel. 

En 1964 il rencontre Geneviève qui deviendra sa femme quelques années plus tard. Pour se rapprocher il trouve un poste à Clairac.

Daniel et Geneviève se marient le 6 avril 1970 et dans la foulée Geneviève achète un salon de coiffure à Francescas. Daniel trouve une place e comptable à Gazaupouy, dans le Gerd, où il fera toute sa carrière. 

De leur union naîtront deux enfants, Virginie et David. 

En 2008 sonne la retraite, le couple se retire à Nérac où Daniel décèdera d'un cancer en août 2018. 

Comme son père Jean, le Rugby à XIII le passionne, il passe ses dimanches au stade. Pendant quelques années il fera partie de la commission de discipline. Il encadrera aussi une équipe de joueurs en Angleterre. 

Après le rugby, son plaisir sera de faire de la photo ponctuée par de nombreux séjours en Bretagne, région qu'il affectionne particulièrement. 

Nous devons cette biographie sur Daniel Bernège à Geneviève, son épouse, que nous remercions, ainsi qu'Alain Cadis, qui a gentiment été notre intermédiaire.

Si nous pouvons vous présenter tous ces documents (coupures de journaux et les centaines de photos dédiées au Rugby à XIII, c'est que tout simplement quand Alain Glayroux a écrit le livre "Les 80 ans de Tonneins XIII", Daniel Bernège a porté à l'auteur l'ensemble de ses archives sur le Rugby à XIII, alors que ces deux personnes ne se connaissaient pas. En partant, il a juste dit: "Faites-en bon usage".

Nous vous laissons découvrir tous ces éléments qui viennent enrichir le Musée numérique de l'Histoire de Tonneins. 

Sur les trois photos, Daniel Bernège est accompagné de Gilbert Dautant, qui a été notamment Président de la Fédération Française de Rugby à XIII.

 

Robert Fabiani

Robert Fabiani est né le 16 juin 1932 à Constantine (Algérie) et décède à Tonneins le 10 avril 2016. De son union avec Lilian Pouget naissent Claude et Serge, en Algérie, et Pascale, en France.

Quand Robert Fabiani arrive en France en 1963, il exerce le métier de commerçant comme son père, qui tient un magasin de pêche et de vaisselle. À Tonneins il s'installe Cours de la Marne et pendant des années il vend des vêtements pour enfants. En 1974 il change radicalement de métier et devient le correspondant du journal Sud-Ouest pour le Tonneinquais. 

Robert Fabiani est passionné par son métier qu'il exerce jusqu'en 1992, date où il fait valoir ses droits pour une retraite bien méritée. 

De nombreux Tonneinquais se souviennent d'avoir croisé cette figure locale, travailleur acharné, qui ne se sépare jamais de son appareil argentique. 

Les archives de Robert Fabiani nous ont été remises par son gendre Vincent Claude, époux de Pascale Fabiani, avec l'accord de ses deux fils Claude et Serge, que nous remercions.

Les joueurs internationaux du club Tonneinquais de Rugby à XIII

Jean-Marie Armand

M. Jean-Marie Armand  naît le 14 octobre 1945 à Monheurt. Il est le fils d’André Armand et de Marie Le Moulec.

Il épouse Anne-Marie Dunouau qui lui donne deux enfants, Laurent et Magali.

Jean-Marie Armand évolue au poste de 3ème ou 2ème ligne.

Il est retenu en équipe de France comme International Junior, Espoir et International équipe de France A.

Nous pouvons citer quelques rencontres. Le 1er mai 1964 il joue contre la Grande Bretagne à Avignon avec les juniors. Le 27 mars 1965, contre la Grande Bretagne à Rochdale (Royaume Uni). Toujours contre la même Nation avec l’équipe de France Espoirs en 1966 à Bayonne. En 1967, contre la Nouvelle-Zélande à Marseille, puis à Saint-Helens (Grande Bretagne, le 30 novembre 1968).

Comme de nombreux joueurs, il porte le maillot de plusieurs clubs : Saint-Gaudens (finaliste de la Coupe et du Championnat de France en 1991), Bias XIII (Coupe et Championnat de France, 1993), Le Mas-d’Agenais et Villeneuve-sur-Lot.

Pascal Baratié 

Pascal Baratié naît le 8 mai 1960 à Villeneuve-sur-Lot. Il est le fils de Jean-Jacques Baratié et de Claudine Caraire.

Avec son épouse Pascale Larroche ils ont deux enfants, Louis et Élyse.

Ce passionné de rugby à XIII devient International Junior sous les couleurs de Sainte-Livrade lors du match contre l’Australie le 5 janvier 1980 à Cavaillon.

De 1981 à 1986 il joue sous les couleurs de Tonneins XIII. En 1982, alors qu’il est étudiant à l’ENITA de Bordeaux, M. Rouanet lui propose de réaliser son stage de fin d’année (rédaction d’un mémoire) en Australie, dans le cadre d’un échange de joueurs entre les Fédérations Française de Rugby à XIII et la Fédération Australienne de Rugby à XIII.

C’est un ancien joueur du RC Albi, M. Hubbert Abbott qui le chaperonne durant son séjour. Il découvre le rugby australien dans le club de Brisbane South où excelle la vedette du moment M. Mal Meninga. En France il joue en première division et dans cette nation du rugby à XIII, c’est dans l’équipe des « Open », soit la 4ème équipe où il apprend la rudesse de ce spor. Le rêve australien tourne court et, après cette expérience, il redescend les pieds sur terre, comme il nous l’a confié. 

Durant ces six mois, il concilie les études et le sport car son club se trouve à 100 km de son lieu de résidence. Même si cela n’est pas tous les jours facile, c’est pour M. Baratié une expérience inoubliable.

Quand il revient à Tonneins il est accompagné de trois Australiens MM. Mark Trimble, Marc Crear et Jim Vanderham qui jouent sous les couleurs du club tonneinquais durant la saison 1982/83.

En 1984, il arbore le maillot de l’équipe de France Universitaire au poste de demi d’ouverture contre la Grande Bretagne à Villeneuve-sur-Lot. Le 11 avril 1984, il joue contre Barla 12 (Grande Bretagne) à Roanne avec l’équipe de France B.

Durant sa carrière il remporte la Coupe Jean Bernège avec Sainte-Livrade. Il est aussi finaliste de la Division Nationale II en 1978, et joue la demi-finale de la Coupe Lord Derby en 1981.

Après Tonneins XIII, il porte les couleurs de Villeneuve XIII puis de nouveau de Sainte-Livrade (1988/92), pour terminer sa carrière sportive à l’US Talence XIII de 1993 à 1996.

Un de ses plus grands souvenirs reste les entraînements dispensés par M. Christian Clar.

Andrew Bentley

M. Andrew Bentleynaît le 13 mai 1985 à Auckland (Nouvelle-Zélande). Il est le fils d’Andy Bentley et de Maureen Bratton. Avec son amie Marion Tejero, ils ont posé leurs valises à Saint-Estève (Pyrénées Orientales).

Andrew Bentley commence à jouer au rugby à l’âge de quatre ans en Nouvelle Zélande. Tout d’abord dans le club de Ponsonby Ponys puis à Avondale Wolves (clubs de la ville d’Auckland). Il intègre l’école de rugby de La Réole puis il joue avec Tonneins XIII en minime et en cadet.

Andrew Bentley porte les couleurs de plusieurs clubs : Villeneuve-sur-Lot, SU Agen, Union Treiziste Catalane, Dragons Catalans, FC Lézignan (champion de France et coupe de France), SM Pia (Champion de France).

Andrew Bentley est capé plusieurs fois International. La première fois où il est sélectionné International cadet, il arbore les couleurs de Tonneins XIII. Puis il est successivement International junior, universitaire et senior. En 2009, il joue avec l’équipe de France contre le pays qui l’a vu naître, la Nouvelle Zélande, et dans la foulée contre l’Australie. Il rencontre l’équipe d’Angleterre en 2010, l’Irlande, l’Ecosse et le Pays de Galles en 2011. Il affronte de nouveau le Pays de Galles avec l’équipe de France, en 2012 et 2013.

Kane Bentley

M. Kane Bentley naît le 16 avril 1987 à Auckland (Nouvelle-Zélande). Il est le fils d’Andy Bentley et de Maureen Bratton et le frère d’Andrew.

Avec sa compagne Elsa Prunac ils s’installent dans la région de Saint-Estève.

Kane Bentley suit le chemin tracé par son père, ses deux grands frèreset commence le rugby à La RéoleSes premiers pas de minime et de cadet, il les effectue avec Tonneins XIII. Il devient International cadet (2002-2004) sous le maillot rouge et noir en 2002.

Kane Andrew porte les couleurs de plusieurs clubs : Villeneuve-sur-Lot, SU Agen (XV), Marseille XIII, Union Treiziste Catalane, Dragons Catalans (2005/09), SM Pia, Lézignan et de nouveau SM Pia.

Kane Bentley est capé plusieurs fois International : cinq fois en cadet, six fois comme junior, quatre sélections en France Amateur, et onze sélections avec l’équipe de France A. Cet excellent talonneur arpente toujours les terrains aux côtés de son frère Andrew, et tous les deux portent les couleurs de SM Pia (Champion de France 2013) et de l’équipe de France.

Pour la saison 2013/2014, les deux frères ont signé au Toulouse Olympique XIII.

Jean-Claude Boussières

Jean Claude Boussièresnaît le 4 juin 1941 à Calonges. Il est le fils de Fernand Boussières et de Renée Sauvage.

Il est junior quand son équipe de Lavardac est sacrée Championne de France. Cet excellent demi d’ouverture sera International Universitaire en 1964, mais aussi trois fois Champion de France Universitaire avec la Faculté des Sciences de Toulouse.

Paradoxalement, nous le retrouvons finaliste du Championnat de France de Division I avec Beaumont de Lomagne en 1966, mais sous le maillot quinziste.

Retour au Rugby à XIII dans l’équipe de Facture où il devient Champion de France. Il termine sa carrière sportive avec Tonneins en 1975/1976 et gagne le titre de Champion de France Promotion.

Il aime rappeler qu’il a joué en Championnat Division II sous le maillot Tonneinquais avec son frère Christian.

Louis Brésolin

Louis Brésolin naît le 15 octobre 1949. Il est le fils d’Ado Brésolin et d’Henriette Garbaye. Louis Brésolin a un fils Ludovic.

Vers l’âge de dix ans, il commence à jouer au rugby dans un pré derrière chez M. Garin à Monheurt, où se retrouvent tous les hommes du village de sept à soixante-dix-sept-ans.

Il est minime à Tonneins XIII quand il gagne le Critérium du jeune rugbyman. La remise des prix se fait au Stadium de Toulouse.

Ce demi de mêlée est capé deux fois International. La première fois contre l’Angleterre à Barrow (Royaume Uni) et la deuxième fois à Tonneins, toujours contre la même nation.

En 1974 il est Champion de France avec l’équipe première et en 1976 avec l’équipe réserve.

Dans les années 1972/73 il donne un souffle nouveau à l’école de rugby. Il se souvient d’avoir formé M.M. Marot et Cozza, qu’il a accompagné de Benjamins à Élite 1. Pendant ces années d’entraîneur tant en groupe A que B, « sa conscience sportive » qui a toujours été à ses côtés se nomme Robert Sazy.

Il fait partie de cette génération qui insuffle une nouvelle méthode d’entraînement plus pédagogique qui, à ses débuts, ne fait pas forcément l’unanimité, notamment chez certains anciens.

Après une longue parenthèse, pour raison personnelle, il revient au club en 2008 et relance l’école de rugby.

En 2012, il prend la coprésidence du Club avec M. Alain Garin.

Il se plaît à dire que son investissement pour le Rugby à XIII, il le doit à deux figures tonneinquaises, Jean Bernège et Jean Caubet qui ont su l’aider et l’entourer.

Maurice Brunetaud

Maurice Brunetaud naît le 12 octobre 1912 à Vanveset décède à Tonneins en 1998. Il épouse à Tonneins Mme Jeanne Aman. De cette union naît une fille, Monique.

Maurice Brunetaud est le premier international Tonneinquais. Il joue dans différents clubs dont Villeneuve XIII et Toulouse XIII. Après la Seconde Guerre Mondiale, Maurice Brunetaud entraîne le club de Tonneins XIII.

Maurice Brunetaudest capé dix fois international, contre l’Angleterre en 1937-1938-1939-1946 ; l’Australie en 1938 ; le Pays de Galles 1938-1939-1946 et contre l’Empire Britannique en 1937.

Les Anglais le surnomment affectueusement « Rouxpoils » et de nombreux clubs étrangers notamment au Royaume Uni, l’ont souvent sollicité dans l’espoir de l’accueillir comme joueur.

Dans le livre « Le Rugby Interdit » de M. Mike Rylance, l’auteur cite plusieurs fois le nom de Maurice Brunetaud :

« … Le troisième ligne Maurice Brunetaud était un excellent plaqueur qui savait manier le ballon et n’avait pas son égal… un troisième ligne d’une intelligence et d’une constance exemplaire… ».

Alain Brzezinski

M. Alain Brzezinski naît à Tonneins le 6 janvier 1957. Il est le fils d’André Brzezinski et de Denise Ferria.

Sa compagne Kaki Berbiguié est aussi passionnée par le rugby à XIII.

Cet International Cadet débute sa carrière à l’âge de quatorze ans. Il participe à la tournée officielle organisée par la Fédération Française de Rugby à XIII en Grande Bretagne du 27 mars au 4 avril 1975.

Alain Brzezinski dispute plusieurs matches à Wakefield (West Yorkshire), Huddersfield (West Yorkshire) et à Wigan (Grand Manchester).

Lors de la saison 1975/76, il joue avec l’équipe première de Tonneins XIII qui évolue en Élite 2 et qui passe l’année suivante en Élite 1.

Toujours passionné par ce sport il assiste au moins à une rencontre par an.

Charles Cadis

Charles Cadis naît à Sainte-Livradele 6 janvier 1921, il décède le 6 avril 2011. Il est le fils de Jean Cadis et de Marcelle Péclavé.

Il épouse le 21 octobre 1940 Suzette Dupuy et de cette union naissent deux fils : Jacques et Alain. Charles Cadis commence à l'âge de douze ans à s'adonner à son sport favori en 1934, date de la création du club Tonneinquais de Rugby à XIII.

Notre sportif arpente les terrains comme joueur pendant vingt-deux saisons jusqu'en 1957 puis il est pendant vingt ans, entraîneur. Il effectue deux stages, un à Montpellier et le second à Paris à l'Institut National des Sports. Il termine sa carrière comme dirigeant.

Il fait une infidélité au Rugby à XIII pendant les heures sombres de la dernière guerre mondiale, car le 19 décembre 1941 un décret gouvernemental dissout l'Association de la Ligue Française de Rugby à XIII. Comme de nombreux sportifs il se tourne vers le Rugby à XV jusqu'à la libération.

Nous allons essayer de brosser son palmarès :

  • 1934-1935 : débute sa carrière à Tonneins.
  • 1935-1938 : passe junior.
  • 1939-1940 : joue à Agen XV, sélectionné en équipe de France junior, mais à XIII.
  • 1942-1943 : joue à Tonneins XV, puis en mars 1943, il part au STO1 en Allemagne.
  • 1944-1946 : finaliste de la coupe de France à XIII et demi-finaliste du championnat avec Tonneins XIII. Il est sélectionné en équipe de France amateurs en 1945 et joue deux matchs.
  • 1946-1947 : joue à Figeac (Lot), gagne la coupe et le championnat de France.
  • 1947-1948 : joueur entraîneur à Cahors (Lot), champion de France.
  • 1948-1949 : revient à Tonneins, finaliste de la coupe de France.
  • 1949-1953 : joueur entraîneur à Clairac, gagne deux finales sur trois jouées.
  • 1954-1957 : joueur et entraîneur des juniors de Tonneins XIII.
  • 1958-1974 : entraîneur de l'équipe 1ère. Entraîne l'équipe de France en 1967. Champion de France en 1968.
  • 1974-1978 : Directeur technique.

Durant sa carrière de joueur, Charles Cadis est entraîné par quatre internationaux de renom : Maurice Brunetaud et Marius Guiral de Tonneins, Étienne Cougnenc de Figeac et Bédère d'Agen.

Pour le remercier de sa disponibilité, mais aussi pour rendre hommage à son épouse, M. et Mme Cadis se voient offrir par les anciens joueurs un voyage en Angleterre pour assister à Wimblay à la finale du Championnat d'Angleterre. Le séjour se termine par un repas avec deux cent cinquante convives dont un grand nombre d'internationaux.

Charles Cadis reçoit plusieurs distinctions dont les médailles d'Argent et d'Or de la Jeunesse et des Sports.

Le 27 janvier 2008, Charles Cadis fait partie des officiels qui inaugurent le "Club House", du stade Jean Bernège à Tonneins.

Patrice Campana

Patrice Campana naît le 30 octobre 1962 à Tonneins. Il est le fils de Marco Campana et de Simone Laffargue.

Patrice Campana commence sa carrière sportive par le football à l’âge de dix ans. Il participe au championnat de France Cadet avec le SUA Football.

Par la suite, avec une bande de copains il s’initie au rugby à XIII. Tout d’abord au Mas d’Agenais puis à Tonneins XIII.

Il est International Amateur et dans la foulée International avec l’équipe de France A.

Il est sélectionné en 1991 pour la tournée en Nouvelle Zélande avec l’équipe de France où il occupe le poste d’ailier.

Michel Cassin

Michel Cassin naît le 30 mars 1954 à Agmé. Il est le fils de Santo Cassin et d’Évelyne D’Angélo.

Avec son épouse Raymonde ils ont un fils, Jean-Emmanuel, qui est lui aussi plusieurs fois International avec Toulouse XIII.

Michel Cassin débute le rugby à XIII à onze ans grâce à ses deux professeurs d’éducation physique. Ce joueur excelle au poste de pilier. Il est capé dix-sept fois International : Cadet (2), Junior Universitaire (2), International Amateur (2), Espoir (2) et onze fois Senior, avec deux tournées en Australie et en Nouvelle Zélande. Il rencontre aussi l’Angleterre et le Pays de Galles.

Durant la saison 1973/74 il est Champion de France avec Tonneins XIII et demi-finaliste de la coupe Lord Derby.

En 1975, il part avec l’équipe de France en tournée en Australie et en Nouvelle Zélande. Il passe trois saisons au Toulouse Olympique XIII. Il garde en souvenir sa première sélection comme cadet en équipe de France. Il a eu aussi le grand plaisir de voir son fils Emmanuel International FFR XIII, évoluer en Pro D2 avec Oyonnax.

Même si Toulouse XIII lui a beaucoup apporté, c’est à Tonneins XIII qu’il a eu ses plus grandes joies, notamment lorsqu’une radio régionale annonce sa première sélection en équipe de France Cadet.

Yannick Cazemajou

 

Yannick Cazemajou naît le 19 juin 1975 à Tonneins. Il est le fils de Gilbert Cazemajou et de Josette Lacube. Avec sa compagne Valérie Langlade, ils ont trois enfants Thomas, Sasha et Louka.

Yannick Cazemajou commence sa carrière à l’âge de quatorze ans. Il joue son premier match international en octobre 1992, avec l’équipe de France Junior et rencontre les Kiwi Néo-Zélandais à Tonneins.

L’année 1996 est importante pour lui. En effet, capé International Universitaire en 1996 il rencontre l’Écosse à Édimbourg.

Puis au mois de mars il affronte le Pays de Galle à Nantes. Pour finir en beauté par la Coupe du Monde Universitaire à Warrington (au mois d’août) en Angleterre.

Il est finaliste en Nationale 1 B, contre Salon de Provence avec Tonneins XIII (1996).

Il joue la finale Élite avec les « Spacer’s » de Toulouse, contre Villeneuve XIII en 2001.

Durant sa carrière il porte les couleurs de : Tonneins XIII, Girondins de Bordeaux, « Spacer’s » de Toulouse et du FC Lésignan.

Christophe Cazemajou

Christophe Cazemajou naît le 6 août 1976 à Tonneins. Il est le fils de Gilbert Cazemajou et de Josette Lacube. Il est le frère cadet de Yannick.

Avec sa compagne Virginie Guilhot, ils ont deux enfants, Mathis et Clara.

Il commence à jouer à treize ans au club de Tonneins XIII. Par deux fois il est sélectionné avec l’équipe de France comme International Cadet (1991/92), Junior (1992/93 et 1994/95), Espoir (1996/97, 1998/99).

Lors de sa première cape, il joue en Angleterre et séjourne à Wigan. Durant cette tournée d’une dizaine de jours, il effectue deux tests matchs. Il rencontre de nouveau l’Angleterre à Villefranche-de-Rouergue.

Lors de la saison 1989/90 il est Champion de France Minimes avec Tonneins XIII. Puis de nouveau Champion de France avec le Toulouse Spacers en 2000. Entre temps, il est Vice- Champion de France Nationale 1 avec Tonneins.

Après un passage à l’US Gaillac XV, ce « centre » termine sa carrière au club de La Vallée du Girou XV.

Christophe Coro

Christophe Coro naît le 27 mars 1980 à Tonneins. Il est le fils de Gilbert Coro et de Nadine Dubourg.

Cet ailier de formation est capé International Cadet avec l’équipe de France.

Lors de la saison 1997/98, il est Champion de France Élite II avec Tonneins XIII.

Il effectue cinq saisons avec le SUA Agen où il devient Champion de France Espoirs.

Il termine sa carrière avec l’AS Béziers où il joue quatre saisons.

Christian Cozza

M. Christian Cozza naît à Tonneins le 14 février 1959. Il est le fils d’Eugène Cozza et de Jeanne-Marie Beyou.

De son premier mariage il a deux enfants, Vanessa et David.

Avec son épouse Sylvie-Laure Bonnan ils ont un garçon, Mathieu.

Christian Cozza commence sa carrière rugbystique à l’âge de onze ans dans la catégorie benjamin à Tonneins XIII (1969/70, 1992/93), avec différents entraîneurs : MM. Brésolin, Sazy et M’Baye.

Christian Cozza porte les couleurs de plusieurs clubs : Tonneins XIII, ASC Carcassonne (1980/82), La Réole XIII (1982/83, 1991/92, 1995/2001, 2002/2007). Dans ce club il est successivement : joueur, Directeur sportif et Président. Durant les années 1993/95, il est joueur et entraîneur au Mas-d’Agenais XIII.

Christian Cozza est capé neuf fois International : Cadet (mars 1976) contre l’Angleterre à Avignon, Junior (janvier 1978) à Widnes contre les Colts, à Perpignan (février 

1978) contre la même équipe, à Castelnaudary (avril 1978) conte Barla1 ; Junior Espoir à Hull2 (février 1979) à Hull, à Toulouse (octobre 1979) contre la Papouasie Nouvelle Guinée, Espoir (novembre 1980) à Pamiers contre la Nouvelle Zélande, à Villeneuve-sur-Lot (janvier 1981) contre la Grande Bretagne ; Senior à Salon de Provence (avril 1985) contre Barla.

Pour l’anecdote, c’est lors d’un repas chez le Président des Dragons Catalans, M. Guasch (et non moins ami de la famille Cozza), que celui-ci, au cours d’une conversation lui glisse : « …si tu le souhaites Christian, tu peux venir rejoindre le club… ». L’histoire aurait pu s’arrêter là.

Mais ce soir là le destin professionnel de la famille Cozza change car, lors du retour vers la Gironde leur fils Mathieu, alors âgé de six ans dit tout haut à la cantonade : « … Tu sais papa mon rêve sportif le plus cher est de jouer au XIII Catalan… ».

Depuis novembre 2007, Christian Cozza est responsable de la logistique au club professionnel des Dragons Catalans.

M. Christian Cozza dit « Couscous », résume bien son addiction au rugby à XIII lors d’une interview à un journaliste : « … On est une famille dingue de rugby à XIII et des Dragons en particulier ! Depuis le début, on n’a jamais hésité à descendre de chez nous (La Réole 33) le temps d’un aller retour pour voir les matchs à « Brutus ». Malgré les sept heures de route, on en a raté très peu. Et puis un jour on s’est décidé. Mon épouse s’est fait muter professionnellement à Perpignan, et moi j’ai pris un an de congé sans solde renouvelable. Aujourd’hui je vis ma passion à fond !».

Robert Dagen

Robert Dagen naît le 14 février 1935 à Verteuil-d’Agenais, il décède le 21 mars 2013. Il est le fils d’André Dagen et de Joséphine Portolo.

Avec son épouse Édith Paquet, ils ont une fille Marion.

Cet ailier est capé deux fois comme International Amateur en 1957 et en 1959.

En 1957, il est finaliste du Championnat de France, puis termine sa carrière au Toulouse Olympique XIII.

Dans ses souvenirs sont ancrées à jamais les ambiances d’après match.

Jean-Pierre Della Guistina

Jean-Pierre Della Guistinanaît le 22 avril 1942 à Tonneins. Il est le fils de Rizzièri Della Guistina et de Rose Fanton.

Avec son épouse Gabrielle Marostica ils ont une fille, Delphine.

Jean-Pierre Della Guistina est aussi à l’aise comme ailier que 2ème ou 3ème ligne.

Il porte les couleurs de l’équipe de France Amateurs en 1968 à Warrington (Nord-Ouest de l’Angleterre).

Cette même année, il est Champion de France avec Tonneins XIII contre Paris, le 5 mai à La Réole.

Jean-Pierre Della Guistina part jouer à La Réole XIII et termine sa carrière à Miramont-de-Guyenne XIII.

René de Nadaï

René De Nadaïnaît à Tonneins le 13 mars 1947. Il est le fils de Pierre De Nadaï et d’Assunta Bit.

Il épouse Michèle Bourdain, qui lui donne un fils Marc.

René De Nadaï arpente les stades à partir de quinze ans. Jusqu’en 1969, il porte les couleurs de Tonneins XIII.

Ce demi de mêlée est capé deux fois International Amateur contre la Grande Bretagne : le 1er match le 28 avril 1968 à Hull (Grande Bretagne) où son équipe remporte la rencontre 6 points à 4, la seconde fois en 1969 à Gironde-sur-Dropt, le stade de La Réole étant inondé.

Il fait partie de l’équipe Championne de France de Tonneins XIII en 1968.

Après un bref séjour à Factureil part pour Paris XIII, tout d’abord comme joueur (1971/1974) puis comme joueur-entraîneur (1974/76). Le hasard fait que ce Tonneinquais de cœur perd contre Tonneins à La Réole, avec Paris XIII.

Ce détenteur du Diplôme d’État du 1er degré de rugby à XIII, entraîne aussi Miramont-de-Guyenne XIII et les juniors de Villeneuve XIII.

Patrice Désiré

M. Patrice Désiré naît le 15 mars 1972 à Villeton. Il est le fils de Daniel Désiré et de Claudine Baboulène.

Patrice Désiré porte les couleurs de Tonneins XIII, lors de sa première sélection aux cotés de Christophe Cazemajou, contre les « Kiwis » à Tonneins.

Par la suite il est capé trois fois International junior contre l’Angleterre et une fois International Universitaire contre l’Écosse.

Il porte le maillot de plusieurs clubs : US Villeneuve XIII (Champion de France et Coupe de France avec l’équipe junior). Il gagne le championnat de France et la coupe de France avec l’équipe fanion de Villeneuve XIII. Avec Tonneins XIII, il gagne la coupe Falcou.

En 2003 il est champion de France Élite avec le Stade Sainte Livrade XIII.

Aujourd’hui il entraîne US TrentelsXIII.

Il garde en souvenir la rencontre contre l’équipe de Cannes XIII qui s’est déroulée au stade Jean Bernège à Tonneins.

Patrick Dustrit

M. Patrick Dustrit naît le 6 mai 1954 à Tonneins et décède le 3 janvier 2012 après avoir lutté contre une implacable maladie.

Patrick Dustrit est le fils de Norbert Dustrit et de Marguerite Reymond.

De son union avec Maïté Garin, naissent deux filles, Céline et Alice.

Très jeune il s’initie au rugby à XIII et porte durant toute sa carrière de joueur le maillot de Tonneins XIII. Pour ne pas s’éloigner des stades, il entraîne plusieurs équipes de juniors.

En 1973, il fait partie de l’équipe qui est sacrée Championne de France.

Il est sélectionné International junior en 1974 et le 5 mai de cette même année, il rencontre l’Angleterre à Dews Bury (située dans le district métropolitain de Kirkenes, dans le comté du Yorkshire de l'Ouest). Il participe en décembre 1974 à la sélection de Rugby à XIII.

Jean Étienne

Jean Étienne naît le 9 juin 1939 à Clairac. Il est le fils de Jean-Roger Étienne et de Renée Loubatière.

Il épouse Mme Jeanine Grenier, de cette union naissent Fabienne et Thierry.

C’est à l’âge de quinze ans que ce sportif s’essaie au rugby à XIII à Tonneins.

Jean Étienne alterne entre les postes de pilier et de talonneur. En 1957 il est finaliste du Championnat de France à Facture contre La Réole XIII.

Il effectue son service militaire au Bataillon de Joinville et, durant cette période, il intègre l’équipe de France Internationale Amateurs contre l’Italie en 1959, sur le stade de Villeneuve-sur-Lot.

Malheureusement pour ce sportif, ses obligations professionnelles mettent prématurément fin à une carrière qui s’annonçait prometteuse.

Vincent Fauché

Vincent Fauché naît le 8 octobre 1980 à Tonneins. Il est le fils d’Alain Fauché et d’Hélène Santin.

Avec sa compagne Tilda Cassan ils ont deux enfants : Satine et Sima.

Vincent Fauché alterne entre le poste d’ailier et d’arrière. Il est capé deux fois International.

Il effectue une tournée en Angleterre en 1998 avec l’équipe de France Cadet. Il dispute un match à Leeds et un autre à Wigan.

Il retrouve l’Angleterre lors d’une tournée en tant qu’International junior et il fait partie de la sélection qui rencontre l’Australie dans la Province de Parramatta (25 km de Sydney).

Durant la saison 1999, il gagne le Championnat de France et la Coupe de France avec les juniors et de nouveau devient Champion de France en 1997/98 en Élite 2.

Il effectue toute sa carrière sportive sous les couleurs de Tonneins XIII.

David Fernandez

David Fernandez naît le 8 mars 1971 à Tonneins. Il est le fils d’Henri Fernandez et de Catherine Vergniol.

David Fernandez commence à jouer à l’âge de dix ans, pour terminer sa carrière à trente-neuf ans. Il est capé deux fois International cadet et quatre fois avec l’équipe de France junior.

Ce sportif porte les couleurs de Clairac, Villeneuve-sur-Lot et Tonneins.

Il épingle à son palmarès rugbystique plusieurs sacres : Champion de France minimes en 1985, Champion de France Élite 2 (Tonneins), Champion de France Nationale II avec son club de cœur Clairac.

Durant son parcours il est notamment impressionné par M. Jacques Balleroy, grand entraîneur et formateur de l’école de Villeneuve XIII.

José Ganem

José Ganem naît le 23 décembre 1933 à Rouen. Il est le fils d’Élie Ganem et d’Hélène De Moura Borges. Ses parents ont deux autres enfants, Jacques et Marie-José.

José Ganem épouse Huguette Bufandeau qui lui donne un garçon, Bernard.

José Ganem commence à jouer au rugby à l’âge de douze ans, mais au XV de Marmande, en même temps que M. Paga. Il est Champion de France junior B en 1950.

Puis il passe au XIIIà Villeneuve-sur-Lot et arrive tout naturellement à Tonneins où il reste jusqu’en 1968. Pendant son service militaire il arbore les couleurs de Bordeaux XIII.

Ce professeur de sport est capé deux fois International Amateur, le 19 mai 1964 à Tonneins contre l’Angleterre. La seconde fois, une entorse le contraint à l’abandon.

Suite à une blessure qui l’oblige à quitter le stade sur une civière, il termine sa carrière de joueur en 1968 à La Réole quand Tonneins est sacré Champion de France contre Paris.

Sa profession lui permet de donner le virus à de nombreux futurs rugbymen, tout en entraînant plusieurs équipes comme Marmande, Clairac, Casteljaloux, pour finir sa carrière à Virazeil, soit quarante ans de présence sur les stades.

Douglas Gauvin

Douglas Gauvin naît le 20 février 1996 à l’Isle d’EspagnacIl est le fils de Jean-Michel Gauvin et de Guilène Dufourd.

Douglas Gauvin commence le rugby à l’âge de six ans dans le club de Tonneins XIII dont il arbore encore les couleurs.

Depuis deux ans il a intégré le Pôle Espoir de Carcassonne. Lors de sa première année en cadet, il participe à son premier stage avec l’équipe de France.

Il confirme l’année suivante et il enchaîne trois stages avant d’intégrer l’équipe de France Cadets.

Cet International passe une semaine au Royaume Uni et rencontre ses homologues anglais à Bradford.

Le lundi 20 mai 2013 il est sacré Champion de France, contre Baho (Pyrénées Atlantiques), avec l’équipe des juniors de Tonneins XIII.

Le 16 octobre 2013, il est appelé avec trois autres tonneinquais. Le cadet Théo Vrech ainsi que les juniors premières années Damien Stédile et Anthony Ricordel, en stage de présélection en vue de constituer les sélections françaises U 16 et U 17.

Cédric Gay

Cédric Gay naît le 12 mars 1982 à Tonneins. Il est le fils de Jacques Gay et d’Annie Jumeau.

Avec sa compagne Christel Grenier ils ont un garçon, Tommy.

Ce sportif commence le rugby à l’âge de cinq ans. Il occupe les postes de talonneur et de 3ème ligne. Il est capé quinze fois, tout d’abord comme International Junior sous les couleurs de Tonneins XIII. Sous ce maillot il fait le doublé Coupe de France et Championnat de France.

Avec l’équipe de France il rencontre plusieurs fois l’Australie, La Nouvelle Zélande et la Grande Bretagne.

Cédric Gay termine sa carrière à Lavaur XV avant un long passage au Toulouse Olympique et dispute plusieurs finales : Coupe Lord Derby, Coupe d’Angleterre, Championnat de France.

Il joue encore occasionnellement au rugby avec Clairac XIII.

Jean-Bernard Ghirard

Jean-Bernard Ghirardnaît le 14 avril 1954 à Saint-Pierre-de-NogaretIl est le fils de Louis Ghirard et de Pierina Alpago.

De son union avec Catherine Champion naissent Christophe et Nelly.

C’est durant les années 1967/68 qu’il s’initie au rugby à XIII au Collège Germillac de Tonneins où il est champion d’Aquitaine de Rugby à VII.

Il a quatorze ans quand on lui donne sa première licence (minimes), carte qu’il a précieusement conservée, et qu’il joue comme cadet en demi-finale contre Villeneuve-sur-Lot.

La saison d’après il est de la sélection régionale qui part en tournée en Angleterre.

A l’âge de dix-huit ans, il intègre l’équipe senior de Tonneins et dans le même temps devient international junior avec son coéquipier Michel Cassin.

Il joue dans la sélection régionale contre l’Australie à Pau.

Durant la saison 1973/74 il est Champion de France de Division Nationale II contre Paris, et demi-finaliste de la Coupe Lord Derby.

De 1981 à 1984, il est capitaine-entraîneur à Clairac XIII où il termine sa carrière.

Bruno Gobbini

Bruno Gobbini naît le 22 avril 1942 à Buzet-sur-Baïsedans une famille d’agriculteurs. Il est le fils de Louis Gobbini et d’Angèle Busatto.

Il arrive à Tonneins en 1952, dans le quartier de la Queille où ses parents exploitent une propriété.

De son mariage avec Mme Colette Derrien, naît une fille, Valérie.

A quatorze ans, M. Bruno Gobbini chausse ses premiers crampons et dispute ses premiers matchs sur le stade « John » à la sortie de Tonneins en allant vers Marmande.

Ce pilier est capé quatre fois dans l’équipe de France Amateurs, 1965-1966-1967 et 1974. Son premier match avec l’équipe de France se déroule à Saint Gaudens. En 1967, lors des dix ans du stade Municipal de Tonneins, il joue dans l’équipe de France devant son public tonneinquais contre l’Angleterre. Il a aussi l’occasion de jouer avec l’équipe de France dans le Nord-Ouest de l’Angleterre à Warrington.

Il fait toute sa carrière à Tonneins malgré les propositions de nombreux clubs comme Villeneuve-sur-Lot, Villefranche-de-Rouergue, Facture etc… Il arpente les terrains jusqu’à l’âge de trente huit ans.

Il devient entraîneur de Tonneins XIII. Il est aussi joueur quand l’équipe première est championne de France en 1974. Lors de cette finale, sur treize joueurs, quatre seulement sont seniors, les neuf autres sont des juniors.

Il assure aussi la Présidence de Tonneins XIII à plusieurs reprises. Il consacre cinquante ans de sa vie à ce sport.

Alain Grégo

Alain Grégo naît le 19 octobre 1956 à Tonneins. Il est le fils de Virgile Grégo et de Charlotte Rivoltella.

Ce pilier est capé International Cadet avec Villeneuve XIII. Il commence sa carrière à l’école de Rugby de Tonneins XIII.

Mickaël Hurtrel

Mickaël Hurtel naît le 19 juillet 1971 à Tonneins. Il est le fils de Georges Hurtrel et de Claudine Lagarrigue.

Il intègre l’école de rugby de Tonneins à l’âge de six ans. Il porte les maillots de Tonneins, Villeneuve-sur-Lot et de Clairac XIII.

Il suit les traces de son grand-père, Jean Lagarrigue qui est un fidèle supporter de Tonneins. Il n’est toutes fois pas trop dépaysée dans le club car son père et sa mère sont des bénévoles très actifs. Par ailleurs, il est le neveu de René Lagarrigue ancien centre des années 1950/55.

A treize ans il est champion de France de tirs au but (1984).

Il gagne la Coupe Tabouriech avec les juniors de Tonneins XIII (1989).

Il effectue, avec les espoirs de l’équipe de France, la Tournée Fouroux (1993/94).

Mickaël Hurtrel est quatre fois champion de France, trois fois en Division Nationnale 3 et une fois en Division Nationnale 2, avec Clairac XIII.

Avec ce dernier club il gagne la coupe de France.

Il met fin à sa carrière à trente-six ans.

Alexandre Labarchède

Alexandre Labarchède naît le 24 juin 1993 à Tonneins. Il est le fils de Jean-Philippe Labarchède et de Rachel Roch.

Ses débuts rugbystiques se font au club voisin du Mas-d’Agenais XIII, à l’âge de neuf ans.

En 2008, il arrive au club de Tonneins XIII et intègre l’équipe des cadets.

Depuis 2012, il enchaîne les sélections avec l’équipe de France, trois fois avec les moins de dix-huit ans (2012) et une fois avec les moins de dix-neuf ans (2013).

Sa première cape se déroule en Angleterre ou il joue un match à Londres, puis durant la semaine de son séjour Londonien, ce sont des entraînements assez intenses. Lors du deuxième match, il rencontre l’Australie à Plaisance-du-Touch1, nation qu’il rencontre de nouveau à Salon-de-Provence. Pour son troisième match il foule le terrain de Bradford (Yorkshire de l'Ouest).

En parallèle à sa passion, ce pilier, a aussi une activité professionnelle et involontairement, il a donné le virus à ses deux frères Stéphane (junior) et Benjamin (poussin), ainsi qu’à ses parents qui font partie des bénévoles de Tonneins XIII.

Le lundi 20 mai 2013 il est sacré Champion de France, contre Baho (Pyrénées Atlantiques), avec l’équipe des juniors de Tonneins XIII.

Laurent Lacassagne

Laurent Lacassagne naît le 7 juillet 1973. Il est le fils de Suzette Ardilouze.

Il commence sa carrière à l’âge de dix ans avec le club de Clairac XIII (47).

Dans le cadred’échanges entre clubs il est « prêté » à Tonneins XIII quand il est sélectionné avec l’équipe de France Scolaire cadets.

Ce trois-quart-centre rencontre ses homologues anglais, en 1990, sur le terrain de Villefranche-de-Rouergue.

Une vilaine blessure à l’épaule le contraint à s’éloigner des terrains de rugby en 1993.

Christian Lacube

Christian Lacube naît à Tonneins le 14 juillet 1955. Il est le fils de Robert Lacube et de Paulette Milhet.

De son union avec Sylvie Banquet naissent deux enfants, Meddy et Florent.

Christian Lacube occupe le poste de 3ème ligne et endosse deux fois le maillot de l’équipe de France, comme Amateur puis comme Espoir. Le premier match se déroule à Bradford (Angleterre) contre l’équipe de Grande Bretagne en février 1976. La seconde rencontre se déroule à Tonneins en 1977, toujours contre le même pays.

De 1969 à 1980, il porte le maillot de Tonneins XIII, pour le reprendre de 1989 à 1992. Entre temps, de 1980 à 1986 il joue sous les couleurs de La Réole (33).

Durant la saison 1973/74 son équipe est sacrée Championne de France de Division Nationale II. Il est aussi Champion de France Promotion avec l’équipe B de Tonneins en 1976.

Christian Lacube termine sa carrière dans le club de ses débuts, Tonneins XIII, où il passe successivement de minime, cadet, junior à senior pour être finaliste de la Coupe de France Nationale II en 1990.

Jacques Laffargue

Jacques Laffargue naît le 13 mai 1928 à Tonneins. Il est le fils d’Armand Laffargue et d’Alice Razol.

Jacques Laffargue épouse Line Dal Maso et de cette union naissent Christianet Cathy.

Il commence à jouer vers dix-huit ans à Tonneins. Il termine sa carrière comme joueur-entraîneur à Clairac.

Ce sportif sera capé International Amateur contre l’Italie à Villeneuve-sur-Lot, il est alors âgé de trente-deux ans.

Christian Laffargue

Christian Laffarguenaît à Tonneins le 9 novembre 1952. Il est le fils de Jacques Laffargue et de Line Dal Maso.

Christian Laffargue épouse Danièle Labrouillère et de cette union naissent Cyril et Virginie.

Il commence sa carrière sportive en 1968 comme junior à Tonneins XIII, en quart de finale contre Sauveterre, il est âgé de seize ans.

Christian Laffargue est capé deux fois International junior, la première fois le 21 mars 1971 au Nord de l’Angleterre à White Aven, contre ses homologues anglais, où la France s’impose par 8 points à 3.

L’année suivante, il est capitaine de l’équipe de France Juniors qui gagne largement contre les Anglais (25 points à 0), sur le terrain de LyonIl est présélectionné pour la coupe du Monde en Australie en 1974.

Avant le service militaire, il joue trois ans à Tonneins puis part à Villeneuve XIII pendant sept ans. Après un passage au Mas d’Agenais, comme joueur entraîneur, il revient à Tonneins et s’occupe de 1990 à 1992 des juniors.

Comme beaucoup de passionné, il arpente les terrains pendant un quart de siècle.

Michel Laffargue

Michel Laffargue naît le 26 décembre 1952 à Marmande, il décède à Roanne le 14 décembre 2010. Il est le fils de Maurice Laffargue et de Laure Calixte.

Cet excellent ailier, commence le sport dans le club de Basket tonneinquais. Puis tout comme son père, ancien joueur de Villeneuve XIII, il s’essaie au rugby. Il est capé International avec l’équipe de France A.

En 1973 il est Champion de France de Division II avec Tonneins XIII, club de ses débuts où il reste jusqu’en 1976.

Puis c’est le transfert pour le Racing Club de Roanne où il termine sa carrière en 1983.

Christian Laumond

Christian Laumond naît le 18 mai 1955 à Villefranche-de-Rouergue. Il est le fils de Michel Laumond et de Jeannette Falipon.

Christian Laumond est capé plusieurs fois International. D’abord en junior puis en équipe de France A.

Il débute sa carrière à Villefranche-de-Rouergue pour la terminer à Tonneins XIII.

Ce centre évolue en Élite 1 et Élite 2.

Il aime se souvenir des moments de grande convivialité qu’il a vécu à Tonneins XIII sous la présidence de Jean-Jack Boullière, avec comme entraîneurs Louis Brésolin et Robert Sazy.

Thibault Leib

Thibault Leib naît le 24 avril 1981 à Paris dans le 13ème arrondissement. Il est le fils de Jacques Leib et de Gisèle Pommerais.

Thibault Leib intègre le Pôle Espoirs de Carcassonne de 1997 à 2000. Pour parfaire sa formation il effectue un stage de quatre mois en Australie.

Ce joueur est aussi à l’aise au talonnage, que comme demi de mêlée ou demi d’ouverture.

Thibault Leib est capé plusieurs fois International et joue avec l’équipe de France Cadets, Juniors, Espoirs et Amateurs.

Avant de terminer sa carrière au SC Aiguillon (XV), il porte les couleurs de Tonneins XIII, Toulouse Olympique et Clairac.

Avec Tonneins XIII il fait le doublé Champion de France Juniors et Coupe de France lors de la saison 1999/2000. Il est aussi Champion de France Division Nationnale I (2010/11). Il gagne par trois fois la Coupe de France Paul Déjean (2009/2010/2011) toujours avec ce club.

L’année suivante il est Champion de France de Division Nationnale II et Champion Inter ligue avec Clairac XIII.

Lors de son passage au Toulouse Olympique (2001) il est finaliste du Championnat de France Espoirs et de la Coupe de France.

Jacques Loubon

Jacques Loubon naît le 29 septembre 1932 à Unetet décède le 15 octobre 1965 à Tonneins. Il est le fils de Gaston Loubon et de Marie-Raymonde Tinoco.

Jacques Loubon est capé International Amateurs. Il forme avec son beau-frère, André Paga, la « paire de centre » de référence durant les années 1954 à 1960.

Ses équipiers l’affublent du sobriquet « le taoupat » qui signifie : celui qui a du toupet, qui ose.

Ce rugbyman est décrit par ses collègues comme un joueur de « devoir, dur au mal ».

Il effectue presque toute sa carrière sportive à Tonneins pour terminer comme Capitaine Entraîneur à Clairac XIII.

Ianick Mantese

Ianick Mantèse naît le 14 mai 1961 à Villeneuve-sur-Lot. Il est le fils de Benjamin Mantèse et de Régine Gasparotto.

Il commence sa carrière à Miramont-de-Guyenne avant de rejoindre le club de Tonneins XIII, puis Paris Châtillon et le RC Albi comme joueur.

Il est successivement entraîneur de Nantes XIII, où il crée le club féminin de rugby à XIII, Le Mas-d’Agenais et La Réole.

Plusieurs fois capé, notamment en équipe de France A, il a comme co-équipiers Jean-François Torrès, Patrick Solal et Jean-Noël Trémouille lors de sa sélection en équipe de France Espoirs.

Ce talonneur effectue un stage de trois mois en Australie.

En 1981 il est demi-finaliste de la Coupe de France Lord Derby avec Tonneins, et Champion de France groupe B première division avec Paris Châtillon.

Robert M'Baye

Robert M’Bayenaît le 8 juillet 1940. Il est le fils de Médoune M’Baye et de Jeanne Font.

De son mariage avec Jeanine Léglise naît Laurence.

Robert M’Baye commence sa carrière très jeune, à douze ans, sur le stade Jean Dubourg, l’entraîneur de l’époque est M. Madaule. Il peut jouer 2ème ligne, 3ème ligne ou talonneur.

En 1968, il fait partie de l’équipe de Tonneins XIII qui est sacrée Championne de France à La Réole contre Paris.

En 1974, il foule le sol du stade de Barrow (Grande Bretagne) et rencontre l’équipe d’Angleterre avec l’équipe de France International Amateur.

Avant de raccrocher les crampons comme joueur il dispute la demi-finale de la Coupe Lord Derby.

Il devient entraîneur, soigneur, éducateur à l’école de rugby et dirigeant de Tonneins XIII.

Il est aussi un très bon arbitre fédéral.

Robert M’Baye, avoue ne pas avoir vu passer ces soixante années consacrées en grande partie au rugby à XIII.

Serge Marcon

Serge Marcon naît le 24 juin 1955 à Fauilletil est le fils de Primo Marcon et de Perrina Cagnain.

Serge Marcon épouse Fabienne Étienne qui lui donne un fils Paul.

Serge Marcondébute sa carrière à Tonneins à l’âge de dix-sept ans. Son premier match se déroule sur le stade John à Tonneins contre Casseneuil, en 1972. De 1983 à 1988 il joue chez les voisins clairacais où il termine sa carrière de joueur-entraîneur.

Serge Marcon sera successivement International Amateur ce qui l’amène sur le terrain de Bastia et International Espoir à Albi devant une équipe Australienne.

Il rencontre la Papouasie (Nouvelle-Guinée) à Rodez avec la même équipe où joue son frère Alain.

Comme le terrain lui manque, il officie comme arbitre pendant cinq ans.

En 2008, il retrouve le club de ses débuts, Tonneins XIII, car son fils Paul, fait partie de la troisième génération à exercer ce sport.

Paul Marcon

Paul Marcon naît le 10 juillet 1995 à Tonneins, il est le fils de Serge Marcon et de Fabienne Étienne.

Paul Marcon représente la troisième génération de la famille à arpenter les stades.

Il est sélectionné trois fois en équipe de France Cadets et il joue actuellement en équipe de France Juniors.

Son club d’attache est Tonneins XIII où il peut jouer ailier, centre ou arrière.

Il suit des études au CREPS (Centre Régional d’Éducation Populaire des Sports) de Toulouse.

Le lundi 20 mai 2013, il est sacré Champion de France contre Baho (Pyrénées-Atlantiques), avec l’équipe des juniors de Tonneins XIII.

Le 29 juin 2013, il s’envole pour l’Angleterre où il effectue un stage de quinze jours dans le club professionnel de Wakefield, berceau du rugby à XIII.

Pour la saison 2013/14, il signe au Toulouse Olympique, qui évolue en Élite 1, et fait ses débuts en senior dès le premier match contre Palau.

Alain Marcon

Alain Marcon naît le 18 septembre 1957 à Fauillet, il est le fils de Primo Marcon et de Perrina Cagnain.

Alain Marcon épouse Pascale Mensencal qui lui donne deux enfants, Jessica et Julie.

Alain commence à jouer à l’âge de seize ans à Tonneins XIII. Il est International Amateur et International Espoir contre la Papouasie (Nouvelle-Guinée).

Ce pilier est Champion de France Promotion avec Tonneins lors de la saison 1975/76 et demi-finaliste de la Coupe Lord Derby en 1981.

Avant d’arrêter sa carrière à l’âge de trente ans il effectue une saison à Clairac et au Mas d’agenais où il prend sa retraite sportive.

Valentin Marot

Valentin Marot naît le 4 septembre 1993 à Tonneins. Il est le fils de Jean-Pierre Marot et de Claire Pin.

Valentin Marot a baigné tout petit dans ce sport car son père a joué de nombreuses années à Tonneins XIII.

C’est à l’âge de cinq ans que ce demi d’ouverture commence sa carrière sportive et passe par toutes les étapes : débutant, poussin, benjamin, minime, cadet et junior.

En 2008, il part au pôle espoirs à Carcassonne. En 2009 il fait un détour par Limoux pour revenir à Tonneins où il joue encore.

Il mène de front les études et sa passion pour ce sport. Pendant la semaine il s’entraîne avec le Pôle France de Toulouse, et le week-end il dispute les matchs avec Tonneins XIII.

Lors de son troisième match en tant que senior en juin 2011, il devient champion de France Seniors Nationale 1.

Dernièrement, en novembre 2012, il est capé International Junior, et rencontre l’équipe d’Australie à Salon de Provence.

Le lundi 20 mai 2013 il est sacré Champion de France contre Baho (Pyrénées Atlantiques), avec l’équipe des juniors de Tonneins XIII.

Fin juin 2013, il rencontre à Nanterre l’Australie avec l’équipe de France Universitaire.

Gilles Mazat

Gilles Mazat naît le 1er août 1973 à Tonneins. Il est le fils d’André Mazat et de Françoise Dubreuil.

Il épouse Laëtitia Dussutour qui lui donne deux filles, Mélanie et Julie.

Gilles Mazat commence sa carrière à Clairac XIII de 1979 à 1987, puis arrive à Tonneins XIII où il reste jusqu’en 1990, date à laquelle ce pilier est capé International Cadet et joue avec l’équipe de France contre la Nouvelle Zélande à Tonneins, le 16 avril 1990.

Puis c’est le départ pour le club de Villeneuve-sur-Lot de 1990 à 1996, pour terminer sa carrière à Tonneins en 1998.

Il remporte successivement la Coupe Tabouriech avec les juniors de Tonneins le 11 juin 1989, le Championnat de France avec Villeneuve-sur-Lot et le Championnat de France Nationale II avec Tonneins, saison 1997/98.

Son meilleur souvenir reste la tournée qu’il effectue avec l’équipe d’Aquitaine au mois de Mars 1989 en Angleterre.

Bernard Mensencal

Bernard Mensencal naît le 28 juillet 1947 à Tonneins. Il est le fils d’Étienne Mensencal et de Maria Vérardo.

Pour faire plaisir à sa mère il commence par jouer au football puis, à l’âge de quinze ans il s’essaie au rugby à XIII. A cette époque c’est un autre tonneinquais qui l’amène aux entraînements : M. Alain Tarditi.

Bernard Mensencal est capé quatre fois International amateur, et capitaine de l’Équipe de France le 28 avril 1974, contre l’Angleterre à Barrow (Grande-Bretagne), et il dispute le match aux cotés de MM. Cassin et M’ Baye.

Il endosse quatre fois le maillot tricolore à Hull (Grande Bretagne) et à Tonneins.

Après la rencontre contre l’Angleterre à Tonneins, le dimanche 15 avril 1973, qui se déroule devant 3000 personnes la presse locale titre en page sportive régionale : « …Mensencal conduit la France à la victoire devant la Grande Bretagne (21-12) ».

Cet excellent joueur à l’ouverture ne s’est jamais trop éloigné des terrains, il fait partie encore à ce jour des bénévoles du club tonneinquais.

Lucas Mensencal

Lucas Mensencal naît à Agenle 22 février 1986. Il décède le 20 février 2004 victime d’un tragique accident de la route.

Lucas Mensencal est le fils de Bernard Mensencalet de Sylvette Orliac.

Tout comme son père il commence par jouer au football à Tonneins puis à Marmande.

Il fait partie de l’équipe d’Aquitaine qui joue en lever de rideau lors de la Coupe du Monde de Football (1998) à Toulouse, précédant le match Danemark-Afrique du Sud.

Mais il est taraudé par le rugby à XIII, et fait ses débuts à Tonneins en 1999 pour être sacré Champion de France minime en 2001.

Ce très bon troisième ligne est capé International Cadet et part en tournée avec l’équipe de France en Grande-Bretagne où il joue les trois matchs de la sélection contre le Pays de Galles et, bien sûr, l’équipe d’Angleterre.

Raphaël Ousty

Raphaël Ousty naît le 7 novembre 1993 à Tonneins. Il est le fils de Jean-Patrick Ousty et de Corinne Patry.

Raphaël Ousty commence à jouer au rugby à l’âge de six ans à Tonneins XIII, club où son père Jean-Patrick est Vice-Président (il est également Président du Comité de Lot-et-Garonne). Sa maman est aussi bénévole.

Durant la saison 2008/09 il intègre le Pôle Espoirs à Carcassonne.

Le 12 novembre 2010, il fait partie de la sélection française des moins de quinze ans à Carpentras et rencontre le Pays de Galles.

Le 4 novembre 2011, il joue avec l’équipe de France des moins de 18 ans contre les Community Lion’s sur le stade d’Hampstead, quartier de Londres.

Le lundi 20 mai 2013, il est sacré Champion de France, contre Baho (Pyrénées-Atlantiques), avec l’équipe des juniors de Tonneins XIII.

William Ousty

William Ousty naît le 7 novembre 1993 à Tonneins. Il est le fils de Jean-Patrick Ousty et de Corinne Patry, et le frère jumeau de Raphaël.

Comme son frère il s’initie à ce sport à l’âge de six ans à l’école de rugby de Tonneins XIII. Il est élu meilleur joueur d’Aquitaine en 2004.

Il intègre le Pôle Espoir à Carcassonne en juin 2010 et depuis juin 2011 il est au Pôle France section Rugby à XIII au CREPS de Toulouse.

Le 12 avril 2010, il est sur le terrain de Carpentras avec son frère Raphaël, et rencontre le Pays-de-Galle, puis s’enchaînent plusieurs matches internationaux :

  • U 15 - le 3 novembre 2010 à La Réole contre les Community Lion’s,

  • U 18 - le 16 novembre 2010 à Villefranche-de-Rouergue contre A.I.S. (Australia of Sport),

  • U 18 - le 3 juin 2011 à Palau contre l’Académy Angleterre,

  • U18 - le 4 novembre 2011, au côté de son frère à Londres contre les Community Lion’s,

  • U 19 - le 23 novembre2011 à Saint-Gaudens contre A.I.S. (Australia of Sport),

  • U 19 - le 19 novembre 2012 à Salon de Provence contre Ais (Australia of Sport).

Durant cette saison 2012/13, dans le cadre d’échanges entre clubs il évolue à Villeneuve XIII en équipe Seniors Elite 1 et revient tous les jeudis de Toulouse pour s’entraîner avec le club lot-et-garonnais.

Le lundi 20 mai 2013, il est sacré Champion de France, contre Bahoavec l’équipe des juniors de Tonneins XIII.

André Paga

André Paga naît le 6 janvier 1935 à Marmande. De son mariage avec Mme Christiane Loubon, naissent trois garçons, Alain, William et Michel, les deux premiers pratiqueront le rugby à XIII.

Cet ébéniste de métier joue à Marmande XV quand, en 1945, il arrive à Tonneins pour le travail et y pose ses valises.

C’est tout naturellement qu’il se dirige vers le rugby à XIII, sport qu’il pratiquera jusqu’en 1961.

Après ses débuts à Tonneins il joue deux ans à Albi en nationale, trois ans à Toulouse et termine sa carrière à Tonneins.

André Paga est quatre fois international amateur, ce qui l’amène sur les terrains de Manchester et Hull en Angleterre ainsi que sur ceux de Rodez et Tonneins.

Le 19 mai 1957, il fait partie de l’équipe de France qui rencontre l’Angleterre, lors de l’inauguration du Stade Municipal de Tonneins.

Durant toute cette partie André Paga excelle, il est l’auteur de vingt-sept points.

Jean Panno

Jean Panno naît à Chenières le 21 juillet 1932 et décède accidentellement le 26 juin 1991 à Sainte-Bazeille.

Il se marie en 1951 avec Jacqueline Lambert. De cette union naissent trois enfants deux filles et un garçon, Christian, qui deviendra lui aussi International.

Jean Panno est sélectionné dix-sept fois en équipe de France, il en devient l’entraîneur et plus tard le Directeur technique.

Après des années passées à Lavardac (Champion de France), Villeneuve-sur-Lot (Champion de France et Coupe de France) il termine sa carrière de pilier-entraîneur avec Bruno Gobbini (entraîneur) à Tonneins en 1973 où l’équipe est sacrée Championne de France de Nationale II contre Paris.

Dans cette même équipe joue son fils Christian.

Jean Panno arpente les stades de Bordeaux, de Leeds (Nord de l’Angleterre), du parc des Princes à Leigh-on-sea (Angleterre), de Brisbane (Australie) et de Perpignan. Ce pilier d’anthologie (1,75m pour 100kg) qui impose le respect comme aiment le dire les différents journalistes sportifs, fait la gloire de Villeneuve XIII, de Tonneins XIII mais aussi de l’équipe de France A des années 1960 à 1965.

Christian Panno

Christian Pannonaît le 13 août 1953 à Tonneins. Il est le fils de l’International Jean Panno et de Jacqueline Lambert.

Christian Panno épouse Mme Jeannette TissierDe cette union naissent deux garçons, David et Nicolas.

Christian Panno commence à jouer à l’âge de dix ans. Lors d’une rencontre contre Villeneuve-sur-Lot et après quelques échanges musclés contre ses adversaires, il écope de quinze matchs de suspension.

Ce jour-là dans les tribunes, des recruteurs de Marmande et du SUA XV observent ce demi de mêlée, et les responsables agenais lui proposent de signer dans le club du chef lieu du département. Un peu à contre cœur il accepte, car il ne veut pas rester sur le banc de touche.

Quelque temps après, et sous l’influence de M. Jeff Lacoste, qui est un grand international, mais aussi pour exaucer la volonté de son père Jean, il revient à son sport de départ le rugby à XIII et signe à Villeneuve XIII.

Puis, c’est le retour à son club de toujours, Tonneins XIII où il est sacré Champion de France avec son père Jean en 1973.

Christian Panno est capé International junior puis deux fois International Amateur. Tout d’abord face à la Nouvelle-Zélande à Toulouse, puis à Rodez où il rencontre la Papouasie (Nouvelle-Guinée).

La presse d’alors lui consacre de nombreuses pages et ne tarit pas d’éloges :

« … Mais avec le n° 9, certainement et nous pesons nos mots, Christian Panno est le meilleur spécialiste au talonnage de la Fédération, capable de priver, par sa dextérité, Perpignan, Pia, Carcassonne, Villeneuve, de toutes les munitions attendues par l’attaque… ».

Malheureusement une vilaine blessure le contraint à mettre un terme à une carrière prometteuse à l’âge de vingt-huit ans.

Bernard Paradelle

Bernard Paradelle naît le 15 juin 1947 à Tonneins. Il est le fils de Pierre Paradelle et de Marcelle Bazas.

Ce sportif qui est aussi à l’aise pour jouer arrière, centre ou demi d’ouverture commence sa carrière à Tonneins XIII à l’âge de treize ans.

Bernard Paradelle est capé trois fois International Amateur. Il foule le gazon de Salford (Nord-Ouest de l’Angleterre) en 1971, puis à Cahors en 1972 et enfin à Barrow in Furness (Nord-Ouest de l’Angleterre).

Il porte le maillot de différents clubs comme Bordeaux-Facture où il retrouve deux Tonneinquais, Boussières et Armand, mais aussi Cahors, Pau, La Réole.

Ce treiziste de cœur porte le maillot du SU Agen.

Il entraîne l’équipe première de Tonneins qui joue la Finale du Championnat de France.

Il se souvient de Charles Cadis, aussi bon pédagogue qu’éducateur-entraîneur. Tout comme il garde un très bon souvenir des Présidents de Tonneins XIII du Docteur Salesses au Docteur Boullière.

José Pérez

José Pérez  naît le 14 mai 1974 à Carniles (Espagne). Il est le fils d’Antonio Pérez et d’Ascencion Requena.

Son père joue au Mas d’Agenais XIII, c’est donc tout naturellement que ce pilier embrasse le même sport.

José Pérez est successivement International Cadet (1991), Junior (1993), Universitaire (1995 et 1996) et enfin International Militaire (1997).

Henri Regueiro

Henri Regueiro naît le 1er octobre 1942 à Tonneins.

Henri Regueiro n’a pas encore vingt ans quand il rencontre avec l’équipe de France des Internationaux juniors, l’équipe d’Angleterre à Limoux, le 1er mai 1962.

Lors de ses débuts à Tonneins XIII, c’est Charles Cadis qui l’entraîne de 1957 à 1962, période où il joue deux saisons en équipe première.

Le 2 mai 1962, après son match comme International, il part à l’armée en Tunisie, à Bizerte.

A son retour, ses obligations professionnelles l’éloignent des terrains de rugby à XIII.

Christian Rivoltella

Christian Rivoltella naît le 1er janvier 1959 à Tonneins. Il est le fils d’Angélo Rivoltella et de Georgette Zanèse.

De son union avec Cathy Galan naissent Mélanie et Alice.

Ce 3ème ligne commence sa carrière à l’âge de treize ans à Tonneins XIII.

Christian Rivoltella porte le maillot de l’équipe de France comme International Junior. La rencontre se déroule à Hull (Grande Bretagne).

Avec son équipe il est demi-finaliste de la Coupe Lord Derby en 1981.

Jacques Roumat

Jacques Roumat est le fils de Jean Roumat et de Germaine Odette Bouchon

Jacques Roumat a été International dans l’équipe de France Amateurs.

C’est le 17 avril 1948 qu’il rencontre à Workington, l’équipe d’Angleterre, où la France s’impose par cinq points contre deux.

Suite à une mauvaise blessure il stoppe sa carrière. Il devient entraîneur (1989/90), arbitre fédéral (1993), puis manager de l’équipe du Mas d’Agenais XIII (1994/96) et revient à Tonneins.

Il entraîne successivement les juniors (gagnants de la Coupe Taboureich en 1990 et Coupe/Championnat de France en 2000) et les cadets de Tonneins XIII où il est encore à ce jour éducateur.

A treize ans ce passionné de rugby disait : « … Vivement samedi qu’on joue... ». Maintenant ce sont les benjamins qui à leur tour lui disent « …Kiki vivement samedi qu’on joue… ». Il précise « … J’ai vécu des moments inoubliables et notamment avec les équipes juniors, lors de finales gagnées, et à ce jour j’ai toujours la même passion grâce aux deux Présidents de Tonneins XIII… ».

Robert Sazy

Robert Sazy naît le 19 mars 1933 à Tonneins. Il est le fils de René Sazy et d’Yvonne Dunoguès. De son union avec Françoise Vaninetti naissent trois enfants : Michèle, Christine et Thierry.

Robert Sazy commence à jouer au rugby à XIII à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, en 1946 au stade Jean Dubourg.

Il est capé International Amateur et foule le sol Anglais, lors d’un match avec l’équipe de France, à Hull (Nord-Est de l’Angleterre).

Il arrête sa carrière à l’âge de trente-trois ans, puis entraîne pendant plusieurs années les juniors avant de se consacrer à l’équipe 1ère pendant trois ans avec Louis Brésolin.

Il garde de cette époque de très bons souvenirs, car sous la houlette de Jean-Jack Boullière, qui en est le Président, il règne une très bonne entente entre dirigeants et joueurs.

A l’aube du XXIème siècle, il passe le témoin après cinquante-cinq années consacrées à ce sport.

Patrick Sivadon

Patrick Sivadon naît à Nérac le 21 août 1964. Il est le fils de Jean Sivadon et d’Huguette Dulong.

Patrick Sivadon est marié à Sandrine Rousseau.

Après s’être essayé à l’athlétisme il commence le rugby à l’âge de quatorze ans. Pour des raisons professionnelles il range les crampons à trente-cinq ans.

Patrick Sivadon part en tournée comme International Junior avec l’équipe de France en Australie de mai à juin 1983.

En 1985, il intègre l’équipe de France Militaire avec le bataillon de Joinville. L’entraîneur de l’époque est Robert Fassolette.

Ce demi de mêlée gagne la Coupe de France avec Tonneins XIII ainsi que le Championnat de France avec le club voisin Clairac XIII.

Patrick Solal

Patrick Solal naît le 6 mars 1961 à Meknès (Maroc). Il est le fils de Jean Solal et de Lise Ricou.

Avant de s’initier au rugby, Patrick Solal commence sa carrière sportive par l’athlétisme dans le club voisin d’Aiguillon.

Il est Champion de France Cadet et Junior du 110 mètres haies, Champion du Monde scolaire et universitaire, recordman de France et du Monde durant dix ans. Il court le 110 mètres haies en moins de 14 secondes. Il est aussi Champion de France du saut en hauteur et du relais 4x100 m.

Il excelle tout autant au rugby. En effet, il est capé plusieurs fois International Espoir et Amateur, il rencontre l’Angleterre, l’Australie et les « Kiwis » de la Nouvelle Zélande.

Il est le premier joueur français à disputer le Championnat de Rugby en Super League.

En 1983, avec l’équipe anglaise de Hull, il dispute la finale de la Cup à Wembley et en 1984 la finale de la Carnergie Challenge Cup.

Patrick Solal porte les couleurs, de l’US Marmande XV, Tonneins XIII, Full FC Rugby League (Angleterre), US Villeneuve-sur-Lot, US Captieux XV.

Deux joueurs l’ont marqué dans sa carrière : l’anglais Steve Norton, élu trois années consécutives par ses pairs « Iron Man » (l’homme qui n’est jamais blessé) et par le tonneinquais Daniel Lohiac, pour son comportement avec les joueurs et pour le respect qu’il suscite auprès de ses adversaires.

Il garde de son passage à Tonneins XIII le souvenir de la convivialité du groupe et des qualités humaines des dirigeants.

Gaël Tallec

Gaël Tallec naît le 15 août 1976 à Tonneins. Il est le fils de Jean-Marie Tallec et de Michelle Corbefin.

Avec sa compagne Sabine Béniaiche, ils ont un fils Théo, et il est le beau-père d’Alexandre.

Gaël Tallec joue avec les plus grands treizistes à Wigan en Angleterre (Jason Robinson, Shaun Edwards, Andy Farrell, Martin Offiah, Tony Smith, Denis Betts, Kris Radlinski, Gary Connolly), Castleford (Adrian Wowles, Mike Ford, Barrie-Jon Mather, Peter Gill, John Timu, Darren Rogers), et Halifax (Greg Florimo, Andrew Dunneman, Gary Mercer), de 1995 à 2000, et il entraîne aujourd'hui les seniors du Sporting Treiziste Toulonnais.

Revenons sur sa carrière qui commence à Tonneins. En 1991, Champion de France Minimes en Fédérale avec Tonneins XIII. En 1992 il est sélectionné en équipe de France Cadets. En 1993, il intègre la section sport-étude à Carcassonne1 et part en tournée en Angleterre avec l’équipe de France et gagne le Championnat de France Cadets avec Lézignan. L’année d’après, il est Champion de France Espoirs avec Lézignan, puis il effectue une tournée en Angleterre avec l’équipe de France Juniors. L’année 1995 marque un tournant important pour sa carrière. Il signe un contrat avec l’équipe professionnelle de Wigan (Grand Manchester), club fondé en 1932. La même année il est Finaliste du Championnat Juniors contre Saint-Helens à Old-Trafford, puis participe à une Coupe du Monde et à une tournée en Nouvelle-Zélande et au Canada. En 1996, nouvelle Coupe du Monde à ‘Neuf’ aux îles Fidji. L’année qui suit, il est vainqueur du Championnat Anglais et rencontre une nouvelle fois, Saint-Helens à Old-Trafford, puis départ pour l’Australie lors du Championnat du Monde des Clubs, contre Brisbane, Canberra et Canterbury. Il revient en Australie pour jouer la Coupe du Monde à neuf. Entre temps son club rencontre l’équipe de Rugby à XV à Twickenham. De 1998 à 1999, il fait partie du Club de Castleford Tigers (Castleford dans le Yorkshire de l'Ouest), pour terminer en 2000 à Halifax (Nouvelle Écosse).

En 2001, c’est le retour en France à l’Union Treiziste Catalane où il gagne la Coupe de France contre Limoux. Une nouvelle tournée s’offre à lui en Nouvelle-Zélande et en Papouasie (Nouvelle-Guinée). Au retour de la tournée il signe avec le Racing Club Toulonnais jusqu’en 2005. Durant cette période il joue un match à Twickenham contre l’équipe de Bath. De 2005 à 2006, il signe avec le Rugby Club Toulonnais, puis de 2006 à 2008 il joue à Bastia en Fédérale II et arrive en 2009 à Hyères Carqueiranne (Fédérale Division II), pour y revenir en 2011.

Depuis la saison 2011/2012 il pose ses valises à Toulon et continue sa passion comme entraîneur.

Guy Terrière

Guy-Maurice Terrière naît le 8 septembre 1957 à Tonneins et décède le 26 juillet 2007 à Agen. Il est le fils d’Irène Terrière.

Avec son épouse Claudine Pompèle ils ont un garçon, David.

Guy Terrière s’essaye très jeune au rugby à XIII, il suit les traces de son frère Pierre.

En 1975, il est capé International Cadet et part avec l’équipe de France pour une tournée en Grande Bretagne du 27 mars au 4 avril 1975. Il dispute plusieurs matchs sur les terrains de Wakefield, Huddersfield et Wigan.

La première rencontre internationale se joue à Warrington, dans la catégorie Cadets où la France l’emporte 14 à 9 contre ses homologues anglais.

Jean-François Torres

Jean-François Torres naît le 14 février 1960 à Marmande. Il est le fils de Maurice Torres et de Gisèle Beausetie.

Cet excellent centre est capé deux fois International Cadet, puis International Junior et Espoir. Cette dernière rencontre se déroule le 16 janvier 1982 à LeedsIl a comme partenaire Patrick Solal et Jean-Noël Trémouille.

Durant la saison 1975/76, avec l’équipe suppléante du Mas d’Agenais XIII, il est Champion de France. Il est demi-finaliste de la Coupe Lord Derby en 1981.

Il garde un bon souvenir de l’ambiance de ses deux clubs de prédilection, Tonneins XIII et le Mas-d’Agenais XIII.

Francis Tranier

Francis Tranier naît le 6 juillet à Bor et Bar. Il est le fils de Raoul Tranier et de Jeanne Vabre.

Ce joueur effectue une saison avec Tonneins XIII (1980/81).

En 1971, il est Champion de France Militaires à Auch. Il dispute deux fois la Coupe Lord Derby avec Villefranche-de-Rouergue et Tonneins.

En 1975, il effectue avec l’équipe de France A, une tournée en Nouvelle Zélande.

Francis Tranier est capé plusieurs fois International : il rencontre le Pays-de-Galle, l’Angleterre, l’Australie, la Papouasie (Nouvelle-Guinée) et les Kiwis de la Nouvelle-Zélande.

Durant son séjour tonneinquais quatre figures locales l’ont marqué : MM. Brésolin, Sazy, Cérentola et le Docteur Jean-Jack Boullière.

Jean-Pierre Trémouille

Jean-Pierre Trémouille naît le 21 août 1953 à Fauillet. Il est le fils de Marceau Trémouille et de Suzanne Le Guen.

Jean-Pierre Trémouille est capé plusieurs fois International. En 1972, il joue deux fois avec l’équipe de France juniors dont une où il est capitaine.

D’International Espoirs, il passe International France A de 1975/80, et rencontre : l’Australie, les Kiwis, l’Angleterre, Le Pays-de-Galles. En 1975, il participe à une Coupe du Monde.

Ses différents clubs sont : Tonneins XIII, RC Albi XIII et l’AS Miramont XIII où il est entraîneur et joueur.

Durant sa carrière sportive de 1969 à 1986, il est notamment : Finaliste Championnat de France juniors Fédérale (1972), Coupe de France Lord Derby (1974), demi-finaliste Coupe Lord Derby (1981), il joue avec la sélection Aquitaine Midi Pyrénées contre la Papouasie (Nouvelle-Guinée) à Rodez, à côté des tonneinquais Serge Marcon et Christian Lacube.

Dans ses souvenirs il garde à jamais le plaisir d’avoir côtoyé M.M. Jep Lacoste, Puig-Aubert, Antoine Jimenez, mais aussi d’avoir supporté son fils Martial.

Jean-Noël Trémouille

Jean-Noël Trémouille naît le 24 décembre 1961 à Tonneins et décède le 5 septembre 2006 à Agen.

Il est le fils de Marceau Trémouille et de Suzanne Le Guen, et le frère cadet de Jean-Pierre (portrait précédent).

Jean-Noël Trémouille est capé deux fois International en tant que Junior et Espoir.

Lors de la demi-finale Lord Derby, le 10 mai 1981, il a le plaisir de jouer avec son frère Jean-Pierre.

Une grande partie de sa carrière se fait sous les couleurs de Tonneins XIII, pour terminer, à Sainte-Livrade XIII.

Son fils Mickaël fait lui aussi le bonheur de Tonneins XIII.

Éric Vergniol

Éric Vergniol naît le 10 avril 1968 à Tonneins. Il est le fils de Guy Vergniol et d’Annette Andrey.

Avec son épouse, Maryline Alves, ils ont deux enfants : Mélissa et Tom.

Éric Vergniol occupe le poste de centre ou de demi d’ouverture. Sa carrière est une passerelle entre le rugby à XIII et le Rugby à XV.

En effet, il est tout d’abord International à XIII : Cadet, Junior, Espoir, Amateur.

A XV, après Espoirs, il est en équipe de France B puis A. Il fait partie de la sélection Française pour l’Australie en 1993, le Pays-de-Galles en 1994 et la Nouvelle-Zélande en 1995.

A XIII, il porte les couleurs de Tonneins, Champion de France en 1997/98 et montée en Élite I, Champion de France juniors avec Villeneuve XIII et Champion de France en 2006/07 avec AS Clairac XIII.

Il passe quelques mois, durant l’année 1996, dans l’équipe du PSG XIII. A XV il est Champion de France avec l’US Casteljaloux saison 2005/06. Dans les années 1990, il joue à l’US Marmande et six ans à l’US Dax.

Alain Vergniol

Alain Vergniol naît le 10 avril 1969 à Tonneins. Il est le fils de Guy Vergniol et d’Anette Andrey.

Avec son épouse Isabelle Lebrère ils ont deux garçons : Benjamin et Mattéo

Ce troisième ligne est capé International militaire et rencontre durant la saison 1988/89, avec l’équipe de France A, la Papouasie (Nouvelle-Guinée) et l’Afrique du Sud.

Alain Vergniol évolue sous les couleurs de différents clubs : AS Clairac XIII, US Villeneuve XIII, US Tonneins XIII, AS Cahors, RC Queyran, US Lavardac, pour terminer à La Réole XIII avec son fils Benjamin.

Son parcours sportif, trente ans de carrière, est jalonné de plusieurs titres ou finales : Finaliste Championnat de France (1986/87 et 1988), Champion de France juniors, Coupe de France juniors (1988/89), Coupe de France Division Nationnale II, Champion de France Élite II, notamment avec Tonneins XIII lors de la saison 1997/98, Coupe Jean Bernège.

Plusieurs bons souvenirs ressurgissent, tout d’abord d’avoir joué avec ses deux frères, Éric et Daniel mais aussi avec son fils, Benjamin. Il ne peut oublier d’avoir été élu « l’homme du match » contre l’Afrique-du-Sud.

Enfin, grâce au rugby, il partage une amitié indéfectible avec un ancien joueur de Tonneins XIII, Christian Cozza (dit Couscous) et M. Jean-Pierre Aman (Ancien Président de Tonneins XIII).

Daniel Vergniol

Daniel Vergniol naît le 5 juillet 1970 à Tonneins. Il est le troisième fils de Guy Vergniol et d’Annette Andrey.

Avec son épouse Christelle ils ont deux garçons, Mathieu et Lucas.

Ce trois quart-centre est capé sept fois comme International : cadet, junior et espoir.

Daniel Vergniol commence sa carrière de minime à cadet (1983/86) à Clairac XIII. L’année d’après il porte les couleurs de Villeneuve XIII avant de partir pour le Bataillon de Joinville où il effectue son service militaire.

Ce n’est qu’en 1995 qu’il arrive à Tonneins XIII où il est entraîneur jusqu’en 2000. Durant cette période, il est sélectionné pour la tournée en Afrique du Sud. Avec Tonneins XIII il est Champion de France 1998 en Division Nationnale 1 A et Élite en 1999.

En 2001, il devient le meilleur « marqueur » de France et d’Angleterre. Il joue le quart de Finale en Super League, contre Warrington. Cette même année il remporte le Championnat de France, la Coupe de France et le Championnat Européen.

Il est de nouveau Champion de France en 2002 et 2003.

Après avoir passé trois années dans les clubs de rugby à XV de Casteljaloux et de Lavardac, il revient à son club de cœur, Clairac XIII, avec lequel il est sacré Champion de France, en 2007.

Jacques Vergnol

Jacques Vergnol naît à Grand Jean, le 11 septembre 1934.

Il est le fils d’Aimé Vergnol et de Denise Garbail.

Avec son épouse Jacqueline Séjuret ils ont trois enfants : Valérie, Laurence et Stéphane.

Jacques Vergnol est capé International Amateur et joue contre l’Angleterre à Hull, le 29 avril 1960, aux cotés d’André Paga.

En 1962, il dispute la finale du Championnat de France avec le Racing Club Albigeois où il excelle.

Renaud Vermande

Renaud Vermande naît le 14 mai 1982 à Tonneins. Il est le fils de Jean-Luc Vermande et de Colette Costes.

Il commence sa carrière sportive dans le club voisin de Clairac XIII. Il est capé deux fois International junior équipe de France A et B sous les couleurs de Tonneins XIII. Ses entraîneurs sont M.M. Christian Rivoltella et Jacques Gay.

Avec Tonneins XIII, il gagne le doublé en 1998 : Champion de France et Coupe de France. Il est aussi Champion de France de Nationale I et participe à la Coupe Paul Déjean.

Il garde un très bon souvenir de l’ambiance entre le public tonneinquais et les joueurs, sans oublier les frères Vergniol et Bob Hollovoet.

Avant de raccrocher les crampons, il s’essaie au XV avec le club d’Aiguillon.

Jacques Zambon

Jacques Zambon naît le 11 novembre 1946 au Mas d’Agenais. Il est le fils de Lino Zambon et de Colette Dupouy.

Jacques Zambon épouse Danièle Garcia qui lui donne un fils, Florent-Guillaume.

Sa carrière sportive prend forme à l’Aviron Bayonnais où ce junior surclassé, gagne la finale du Championnat de Côte Basque.

Son éveil à ce sport, il le doit à quelques vedettes locales qu’il admirait comme Paga, Loubon et Murari.

Jacques Zambon est capé International Amateur et rencontre l’équipe d’Angleterre à Tonneins, en 1967, lors des dix ans du stade municipal, où il occupe le poste de centre.

Jacques Zambon se souvient de ses différents clubs : Tonneins (1961), Aviron Bayonnais (1962-1965) durant ses études secondaires, Tonneins XIII (1966-1967) quand il est étudiant à Toulouse.

D’octobre 1967 à février 1969, il fait son service militaire à Strasbourg où il est Champion militaire avec le 1er Régiment de Génie de la IVème Région militaire.

Puis, après un court passage au Stade Toulousain, c’est le retour à Tonneins XIII où il termine sa carrière sportive en 1971 pour se consacrer à sa carrière professionnelle qui l’éloigne des terrains de rugby. Depuis 2009, ce sportif a rechaussé les crampons et rejoue au rugby avec les Vétérans de Mauvezin.

Le Tonneinquais deux fois Champion de France Armand Figeac

Texte biographique : Pierre Chapuis (Grenoble)

Armand Figeac, né le 6 février 1915 à Tonneins, et mort le 1er mars 2013 à Roanne, est un joueur et entraîneur de rugby à XIII dans les années 1930, 1940 et 1950 au poste de talonneur.

Il intègre la grande équipe de rugby à XIII d'avant-guerre de Roanne qui domine le Championnat de France en 1938, portée par ses stars Max Rousié et Jean Dauger, et remporte le titre de 1939. Sa carrière est alors interrompue par la Seconde Guerre Mondiale. À la sortie de la guerre, il réintègre le club de Roanne et remporte un second Championnat en 1947 avant de mettre un terme à sa carrière de joueur.

Établi sur Roanne, il devient l'entraîneur du club sur deux périodes, la première sur la saison 1949-1950 puis la seconde entre 1952-1958 avec Guy Augey.

Rugby à XIII. Les équipes depuis 1934.

Pour vous présenter l’histoire de l'UST, notre club emblématique de Tonneins, 1er club amateur de Rugby à XIII créé en France en Mai 1934 nous nous sommes aidés du livre d’Alain Glayroux « les 80 ans de Tonneins XIII ».

Dans ce chapitre, nous nous intéresserons aux équipes Tonneinquaises de rugby. Nous vous laissons découvrir des photos du Rugby à XIII. Comme vous le savez Tonneins XIII est le premier club de rugby créé en France en 1934.

Nous vous laissons découvrir les écrits des différents historiens et spécialistes de ce sport et nous vous présentons une petite biographie de chaque intervenant.

Avant-propos de Mike RYLANCE

M. Mike Rylance est un sujet britannique qui habite dans le berceau du rugby à Wakefield. Il est journaliste, spécialiste du rugby à XIII pour notamment : League Express, Rugby League World. M. Mike Rylance est l’auteur de trois ouvrages: International Stars of Rugby League, A History of the Wakefield Rugby League Football Club (1872-2013), et de The Forbidden Game (Le Rugby Interdit). Vous pouvez trouver ce dernier ouvrage chez «Les Dragons Catalans ».

En 1939-40, cinq ans après sa naissance, Tonneins XIII faisait partie du Groupe B du championnat de guerre. Pour la première fois il se frottait à la moitié des grands clubs de l’époque, ceux qui avaient répondu au cri de ralliement de Jean Galia : Bordeaux, Côte Basque, Pau, Villeneuve-sur-Lot.

En 1934 Tonneins avait vite embrassé le néo-rugby comme on l’appelait à l’époque. Ce rugby spectaculaire, rapide, sans points morts enflammait les foules de Paris à Bayonne, de Perpignan à Lyon. Il commençait à rivaliser avec le rugby à XV en proie aux brutalités, au racolage, au professionnalisme voilé. A un tel point que les férus pouvaient dire, comme le docteur Déjeant, Président de Côte Basque XIII, que le rugby à XIII était le rugby du futur.

Les treizistes, ces hérétiques, ces hommes révoltés comme écrivit Albert Camus, refusèrent d’accepter l’hégémonie de la FFR, cette même Fédération qui, selon les mots du docteur Mourgues, se servit des voisins de Villeneuve « pour faire croire qu’elle régissait un sport amateur. » C’est Jean Galia qui fut le bouc-émissaire de la FFR, qui le radia pour soi-disant faits de professionnalisme lors de ses tentatives de nettoyer la discipline qu’elle dirigeait.   

Galia, avec un sursaut d’indignation, devint l’apôtre des Anglais qui voulaient implanter le rugby à XIII en France et fit en sorte que le club de Villeneuve devint le premier club à XIII en date en France. Tonneins répondit tout aussi vite à son appel. Cette ville, place de sûreté des protestants au dix-septième siècle, accueillit les rugbymen non-conformistes du vingtième.  

On le sait depuis longtemps, ce club a produit de grands joueurs, dont le premier fut sans doute Maurice Bruneteaud. Ce troisième ligne international, doué d’une lucidité hors du commun, fut, selon mon regretté collègue André Passamar, un avant complet. Il s’illustra sous les couleurs de Villeneuve, avec qui Tonneins maintient ses relations symbiotiques jusqu’à ce jour.    

Ce n’est pas par hasard que ce club de rugby à XIII compte plus de 180 licenciés dans ses rangs, sans parler de l’encadrement. Le chiffre en dit long sur le dévouement de ses bénévoles, l’enthousiasme de ses jeunes. Si seulement la FFR XIII avait davantage de clubs comme Tonneins...

Préface de Robert FASSOLETTE

M. Robert Fassolette est professeur d'éducation physique et sportive. Breveté d'État 3ème degré de Rugby à XIII. Diplômé de l'INSEP. DEA d’Histoire du XXe siècle de l’IEP de Paris. Président de l'Association "XIII ACTIF". M. Robert Fassolette est l’auteur de nombreux ouvrages dont :

  • Robert Fassolette, La modernité sportive assassinée par décret la mort du Rugby à XIII en 1941, XIII-XV, Bases socio-historiques d’un siècle de professionnalisme « ovale » à deux vitesses.
  • Robert Fassolette, Rugby à XIII ou jeu à XIII.

Histoire du Rugby à XIII en France

Dès 1912 les Anglais envisagent d’exporter le Rugby League en France. Un de leurs dirigeants ayant rapporté, à la suite d’un voyage dans le sud-ouest, avoir constaté que, le rugby à XV français procédant à des paiements de joueurs, cela devrait y permettre l’implantation du rugby professionnel. La Grande guerre passée, on projeta en 1921 un Angleterre-Australie pour le public parisien. La puissante FFR s’y opposa en faisant interdire tout terrain pour cette démonstration d’un sport qu’elle considérait déjà comme une menace. Mais en 1933, très affaiblie par son exclusion du Tournoi des V nations, essentiellement pour non-respect du strict amateurisme alors exigé des rugbymen, la FFR ne put faire obstruction à cette même affiche treiziste. Ce fut un succès considérable, tant la découverte de ce rugby dynamique et sans temps morts fit sensation auprès de la presse comme du public : l’implantation du rugby à XIII en France devenait inéluctable. Affolée par cette concurrence mortifère, la FFR chercha grâce auprès des Britanniques en radiant des joueurs de grande notoriété, connus pour « émarger » sous la table, comme Jean Galia qui avouait ouvertement vivre du rugby. De plus, tout rugbyman qui s’essayait au néo-rugby treiziste était, sur le champ, radié de la FFR avec extension à tous les sports amateurs…

Le 6 avril 1934, la Ligue française de rugby à XIII déposait ses statuts à Paris et y organisait, le 15 du même mois, un France-Angleterre (21-32) joué à guichets fermés devant les 20 000 spectateurs du stade Buffalo, enthousiasmés par un match dynamique, ponctué de onze essais… De ce moment, la FFR n’aura de cesse, et toujours actuellement, de tout faire pour s’opposer au développement du XIII.

Malgré tous ces barrages dressés contre lui par le lobby quinziste – comme ceux, institutionnel, d’être rejeté par le CNS et, logistique, de se voir empêché d’utiliser nombre de terrains – le « néo-rugby » finira par s’imposer, notamment grâce à Léo Lagrange (agrément de l’Etat en janvier 1938). Au printemps 1939, dans un contexte général de sport français déclinant, le « XIII de France » devient la toute première équipe tricolore à battre les Anglais sur leur sol. Un tel succès généra rancœur et jalousie, non seulement au sein du rugby orthodoxe mais également au sein du très conservateur mouvement sportif français. Le XIII était perçu comme idéologiquement subversif en ce que son professionnalisme modéré s’organisait autour d’un contrat renouvelable chaque année, lequel exigeait des joueurs d’élite d’avoir un métier « à la ville » : le treiziste avait donc deux sources officielles de revenus et payait taxes et impôts en conséquence. Ce contrat novateur mettait en avant l’autonomie du joueur, en total contrepoint avec le professionnalisme absolu et inféodant du Football français (1932) qui le liait jusqu’à l’âge de 35 ans à la seule volonté de son Président de club.

Ce ressentiment refera surface en s’exprimant dès le début du régime de Vichy par l’interdiction de pratique du XIII (octobre 1940), laquelle sera suivie de la spoliation et de l’éradication de ce sport prononcé par un décret signé de Pétain (décembre 1941). Il est vrai que nombre de dirigeants quinzistes, comme le colonel Pascot, furent de zélés serviteurs de l’Etat maréchaliste. Ainsi, le XIII sera-t-il exclu du processus de mise en place à grande échelle du système sportif français, lequel se muera à la Libération en Ministère de la Jeunesse et des Sports. Le XIII ne sera donc pas inscrit au cursus de formation des enseignants d’EPS que définissent les instructions officielles du 1er juin 1941 qui installeront jusqu’à nos jours le « cinq majeur des sports co » : Football, XV, Volley, Basket ainsi que le Hand-Ball (ce dernier importé par l’occupant).

La guerre terminée, le XIII devra – de manière très contre intuitive – entrer en résistance, avec Paul Barrière comme figure de proue, pour assurer son redémarrage. Aussi, le retour de la pratique treiziste sera-t-il étatiquement assujetti à un changement imposé d’appellation : en instaurant le « jeu à XIII » (JO, 22 avril 1949) comme un nouveau sport, on empêchait les treizistes de bénéficier de l’ordonnance du 2 octobre 1943, prévoyant la restitution des biens et des droits aux associations ayant souffert de Vichy. Le « rugby à XIII » était ainsi retiré de l’histoire, mais ses anciens dirigeants et joueurs reprirent le flambeau et parvinrent à lui redonner lustre et ampleur lors des années cinquante. Autour de l’emblématique figure de Puig-Aubert, l’éblouissante tournée aux antipodes de 1951, dont on parle encore aujourd’hui en Australie, sera suivie d’une série de victoires contre toutes les grandes nations treizistes ainsi que d’une finale de Coupe du monde (première du genre, organisée en France) en 1954.

Mais, au-delà des années soixante, le non renouvellement des cadres (joueurs, dirigeants, sympathisants…) – dû à l’insidieux prolongement de Vichy qu’est encore à ce jour l’absence du XIII à l’école – doit être perçu comme la raison majeure de l’étiolement de ce sport en France. Aussi, au début des années soixante-dix, le XIII est-il en incontestable perte de vitesse. La FFR va en profiter pour tenter de réaliser l’étouffement que Vichy n’avait pu inscrire dans la durée par manque de temps. C’est ainsi que, encore sous l’égide de l’Etat, sera imposé au XIII un protocole (31 mai 1972) lui interdisant d’aller chercher au XV les joueurs que ni l’école, ni l’université ne pouvaient lui fournir. De plus, en instaurant l’âge de transfert libre entre les deux sports à tous les joueurs (sauf internationaux) de moins de 21 ans, le riche rugby à XV s’autorisait à dépouiller son adversaire, exsangue, sans aucune contrepartie.

Dans un nouveau réflexe de survie, la FFJ XIII de René Mauriès décida de mettre en place une politique effective de formation de ses propres joueurs. Dès 1977, des résultats probants seront obtenus y compris dans les matchs internationaux. Les Australiens, champions du monde en titre, seront même battus par deux fois en 1978. Anglais, Gallois et Néo-zélandais connaîtront le même sort entre 1979 et 1981 : ceux que l’on appelle « les enfants du protocole » redorent brillamment le blason treiziste. Et ce au moment même où le XV de France n’arrive pas à gérer sa retentissante première victoire en terre néo-zélandaise contre les All Blacks, le 14 juillet 1979 à Auckland. En effet, le Tournoi des V nations du printemps 1980 le voit finir dernier ex-æquo, puis à l’automne suivant se faire étriller, à Paris, par les Springboks (sud-africains), juste avant d’être humilié par la Roumanie. Les media tournent alors les yeux vers cet autre rugby, celui qui réussit malgré « tout » à s’en sortir par lui-même : la presse vante les résultats treizistes ainsi que la méthode pour y parvenir et la télévision (Antenne 2) décide – grande première – de retransmettre en direct la finale du championnat de France, annoncée pour le 17 mai 1981.

Face à ce dangereux retournement de situation, le président de la FFR va tenter de reprendre la main : non seulement il va y parvenir mais, bien au-delà de ses calculs, le XIII en finira par se tirer une balle dans le pied ! En grand secret, Albert Ferrasse organise pour la fin 1980, le passage à XV du plus grand joueur treiziste français du moment : reconnu comme le meilleur trois-quarts centre du monde, Jean Marc Bourret, « Soulier d’or Adidas », ne pouvait logiquement pas intégrer les rangs quinzistes, non seulement en raison des stricts règlements amateurs qui considèrent alors tout treiziste comme infréquentable professionnel, mais également du fait du « protocole », totalement bafoué en l’occurrence. Or, l’Etat – qui en était le garant – n’intervient pas. Mieux : disqualifié par les instances quinzistes internationales, Bourret sera ensuite requalifié… grâce à l’intervention du Ministère des Sports. L’affaire fait grand bruit et met en ébullition le mouvement treiziste, dorénavant sans protection, au point d’en déstabiliser le fonctionnement fédéral. Les ténébreuses conséquences internes au XIII de cette « affaire Bourret » conduiront à ce que la France entière soit témoin de cette catastrophique finale de mai 1981 qui se termina, au bout de moins de cinq minutes de jeu, dans une regrettable bagarre générale.

Cela survint au moment précis du retour de la Gauche au pouvoir, moment que bien des treizistes attendaient. Du fait de la connotation « classe modeste » de leur sport, beaucoup pensaient que le nouveau pouvoir, à l’image du Front populaire, permettrait au XIII de revenir sur le devant de la scène, notamment en clarifiant les responsabilités quinzistes sous Vichy. Mais on ignorait encore que François Mitterrand ne souhaitait pas vraiment revenir sur les années sombres, non seulement pour lui-même, mais également pour ne pas ternir l’image de figures emblématiques du parti, comme Marie-Thérèse Eyquem (égérie de Borotra en 1940 pour le sport féminin, secrétaire nationale du PS en 1975, décédée en 1978). Toutefois, le combat (qui dura huit ans) pour retrouver l’appellation légitime de rugby à XIII, initié en 1985 par le président fédéral Jacques Soppelsa, fut, dans ce contexte, un succès d’estime.

Depuis ce cataclysme télévisuel qui le relégua au rang de paria des medias, le XIII tente de refaire surface avec de faibles moyens au regard de ses grands concurrents anglo-saxons contre lesquels, faute de réservoir, il ne parvient pas encore à obtenir les résultats qui lui redonneraient crédibilité. Et ce d’autant plus que le XV, passé pro, s’inspire de plus en plus du XIII en ce début de XXI° siècle.

Cependant, dans le sillage initiatique du PSG XIII de Jacques Fouroux (1995 et 1996), le succès qui ne cesse d’aller en s’affirmant, depuis 2006, de l’équipe professionnelle des Dragons Catalans, seule franchise hexagonale engagée en Super (Rugby) League britannique, est à ce jour la dernière étincelle susceptible de raviver la flamme treiziste tricolore.

Tonneins au cœur de l’histoire treiziste, par Louis BONNERY

M. Louis Bonnery est professeur de sport. Il a été International Junior, Espoir et Senior. Pendant de nombreuses années il a entraîné l’équipe de France Universitaire. Depuis 2012 il est consultant sur BEIN Sport TV et il est l’actuel Président de la Ligue Languedoc Roussillon de Rugby à XIII (depuis 2004).

Il est l’auteur de nombreux ouvrages :

  • France – Australie 1986 – Cano et Frank – Limoux,
  • Le Jeu à XIII – Que sais-je – No 2264 – 1986,
  • Rugby à XIII –Technique et Entraînement- 1992 -Edition EPS.
  • Le Rugby à XIII le plus français de Monde 1996, Cano et Frank, Limoux.

Contributions :

  • Correspondant du Quid de 1985 à 2008.
  • Préface « Quand le XIII enflammait la France » Demelin en 2008.
  • La fabrique de l’histoire de France Culture en 2003.
  • Documentaire « Envers et Contre Tous » de Jean Charles Deniau en 2001.

La création de Tonneins XIII dans la phase initiale du départ du rugby à XIII en France en 1933-34  ne peut pas se dissocier du contexte général de la situation du rugby en France à cette époque-là. Essentiellement  dans ce foyer fondamental du départ du rugby à XIII en France  qu’a été Villeneuve sur Lot et son terrain d’influences.

Le rôle capital qu’a constitué  en son temps la Ligue d’Aquitaine de Rugby à XIII va également  y jouer un rôle important. En 1933-34, Jean Galia et ses fidèles pionniers ont déjà  semé les  ingrédients  de la grande  rupture et le Rugby à XIII est en train de s’implanter sur le territoire national.

Même si la pratique initiale reste concentrée autour  des  équipes  les plus compétitives possibles et ouvertement rétribuées, spontanément et simultanément se sont levées les compétences et les  volontés pour donner une assise la plus large possible à ce nouveau sport.

Elles s'inscrivaient simultanément dans des perspectives optimistes, militantes  et soucieuses  quant à l'avenir de la nouvelle pratique sportive que représentait en ces temps-là le Rugby à XIII.

Sur le socle de la découverte et de l’approche d’un rugby d’une autre conception technique et physique  vont se constituer sur les bases souvent de la dissidence mais aussi de convictions  pures  les équipes dites amateurs et de jeunes.

Ce nouveau sport et les conditions mêmes de son départ représentent aux yeux de ses nouveaux adhérents et de ses immédiats militants des valeurs différentes de l'indiscipline, de la violence, d'un pouvoir autoritaire et d'une valeur technique individuelle ou collective faible.

Tous sont à l'image de Jean Galia  enthousiastes et sous le charme du rugby à XIII qui représente pour tous des brillantes perspectives d'avenir et une nouvelle approche du rugby pour ses dirigeants et ses pratiquants.

Tonneins en est un des symboles.

Les détails de la création de Tonneins XIII et de son vécu au sein de l'institution treiziste française sont largement développés tout au long de cet ouvrage.

Ils en  sont les témoignages vibrants et affirment les  convictions et  l'affection profonde des membres de ce  club pour le rugby à XIII.

L'un des temps forts dans l'histoire du club de Rugby à XIII de  Tonneins restera en mai 1935 le premier congrès Amateur de la Ligue Française de Rugby à XIII.

Les responsables du mouvement "amateur" dans une stratégie volontariste, différente et complémentaire de l'autre aspect de la pratique déjà quasiment structurée expriment le besoin de s'organiser vite.

Ce sera fait dans ce fameux congrès fondateur de mai 1935, quelques mois après la création officielle en avril 1934 de la Ligue Française de Rugby à XIII.

C'est à cette occasion que seront jetés des bases et des principes de fonctionnement d’une large part des activités de l’actuelle Fédération et qui perdurent encore aujourd’hui.

Quatre régions Sud-Ouest, Sud Est, Midi, Ile de France  sont proposées par la commission centrale d’amateurisme pour organiser sur le territoire national des compétitions capables de désigner des qualifiés qui disputeraient le premier championnat de France.

Il comprend deux divisions la première et deuxième série et une Coupe de France ancêtre de la "Coupe Falcou".

Saint Médard, La Rochelle, Arcachon, Saintes, Celtic Saint Denis, sont les premiers champions de France entre 1935 et 1939.

Saint Gaudens gagne la Coupe face à Courbevoie en 1939 et succède au palmarès à La Rochelle et Arcachon.

Les Comités régionaux du moment, ou Ligues, aux noms évocateurs, Aquitaine, Côte d'Argent, Roussillon, Rouergue, Provence, Midi Pyrénées, Languedoc qui avec différentes réformes et évolutions deviendront avec le temps, les Ligues Régionales et les Comités départementaux de la Fédération nationale actuelle.

Le siège du Comité de l’Agenais avec pour Président le Dr Teyssier aura son siège à Tonneins.

Les divisions et les catégories d'âge certes encore aux effectifs faibles seront mises en place: Divisions Honneur, Excellence, Séniors, Juniors, cadets…

Tonneins qui jouera dans une poule avec Arcachon,  Facture, Monflanquin, Sainte- Livrade, La Réole comptera de séniors en nombre (plus de 40 licenciés) et des juniors.

L'organisation même des compétitions avec déjà des titres de champions de France est instaurée et pourront faire naître de ce fait les  premiers lauréats des fameux palmarès des catégories actuelles.

Les commissions chargées de la mise en œuvre et la nomination des responsables à leur tête seront mises au travail.

L’Equipe de France des amateurs est également mise en place avec un sélectionneur unique.

Amorcés le 29 avril 1935 au stade Buffalo à Paris les échanges avec l'Angleterre débuteront par une défaite 23 à 8.

La France remportera sa première victoire internationale en 1937 sur le stade du Parc Suzon à Bordeaux sur le score de 12 à 2 suivie d'une autre victoire à Bradford en 1938 ,15 à 11.

Des joueurs tels que Paillat, Balette, Tutard, Trouvé sont issus des clubs tels que Burdigalia, le QUEC de Paris, Dax, Villeneuve....

Se dégageront au niveau collectif comme c'est les cas dans les nouveaux clubs et comme c'est également le cas à Tonneins des compétences et des noms de personnes qui seront de fait les dirigeants du moment du rugby à XIII. André Darmaillac, Albert Falcou, Luc Nitard, Norbert Teyssier, Valmy Grand,  Mourgues, Bigois, Sabourin etc.

Cette histoire, ponctuée de documents officiels difficiles parfois à extirper de leur coin  d'oubli ou bien encore religieusement conservés, éparpillés selon les aléas de l'histoire s'enrichit encore.

Les témoins vivants de cette aventure formidable qui eux seuls pouvaient transmettre de bouche à oreille leurs meilleures histoires et leurs souvenirs ne sont plus là.

Nous essayons nous, quelques 80 années plus tard, de reconstruire en l'imaginant un peu parfois cette époque.

Ce qui est certain c'est qu'avec « l'Interdiction », et la "Cure de silence" imposées entre 1940 et 1944 cette histoire initiale n'en finit pas d'exercer sur nous son incroyable prégnance.

Elle appartient à la mémoire collective de notre sport et représente une valeur historique incontestable.

L'initiative de réaliser un ouvrage sur l'histoire du rugby à XIII à Tonneins ou sur l'histoire de Tonneins XIII contribue elle aussi à ce devoir de mémoire sur notre sport.

Avec elle vont surgir du passé des faits et personnages qui en ont construit son histoire.

Mais ils vont aussi contribuer à comprendre son présent et surtout ses perspectives d'avenir.

Avec un retour sur son passé Tonneins XIII va cultiver une certaine nostalgie mais laisser entrevoir également de formidables perspectives.

Celles qui animaient déjà entre 1934 et 1940 et depuis 1944 les congressistes du fameux Congrès de Tonneins et tous les membres de cet historique club de Tonneins XIII

Elles n'ont vraiment rien perdu de leur intensité.

Nous complétons l’article avec des photos du rugby à XV.

Petit historique d’Alain Glayroux

Alain Glayroux est l’auteur du livre les « 80 ans de Tonneins », de nombreux articles sur l’histoire locale et de différents ouvrages. Alain Glayroux est le Président de La Mémoire du Fleuve, bulletin d’études et de recherches sur l’histoire de Tonneins et du Tonneinquais.

Tonneins XIII peut s’enorgueillir d’avoir été l’un des premiers clubs amateur à adhérer à la Ligue Française de Rugby à XIII, le 25 et 26 mai 1934, avant le Quartier Étudiants Club de Paris (28 et 29 mai 1934) et le SA Villeneuve XIII (2 juin 1934).

C’est donc en Mars 1934, et sous la houlette de Messieurs Norbert Teyssier et Valmy Grand, qu’est créée une nouvelle société sportive : « Sport Athlétique Tonneinquais ».

Lors de cette assemblée générale il est précisé que cette association est destinée à faire vivre uniquement : « le Rugby et l’Athlétisme ».

Malgré le peu de document de cette époque en notre possession nous pouvons supposer qu’avant et pendant la création de ce club, des points de vues divergents existent entre les dirigeants des deux sociétés sportives du moment : « l’Amicale Sportive Tonneinquaise » et le « Sport Athlétique Tonneinquais ».

En effet, en parcourant le journal La Petite Gironde pour l’année 1934, nous trouvons la trace d’une convocation de la part du bureau provisoire de « l’Amicale Sportive Tonneinquaise », qui invite tous les amis du sport (tir, basket, gymnastique) à assister à la réunion générale qui doit se tenir le vendredi 29 juin 1934, dans une salle de l’ancienne école laïque de filles, avec à l’ordre du jour : « …Orientation nouvelle à donner à la Société par suite de suppression des sections de rugby et d’athlétisme… ».

Mais visiblement c’est sans compter sur l’opiniâtreté de Norbert Teyssier et de Valmy Grand, car un mois avant, ces deux fers de lance, invitent tous les sportifs à assister à la réunion générale qui se tient le vendredi 25 mai 1934 à 21 heures, dans la salle de l’ancienne école des filles. Il est précisé par les deux fondateurs et par presse interposée  que : « …Tous les vrais sportifs qui ont souci de l’avenir du sport à Tonneins se feront certainement un devoir d’assister à une séance qui leur offre un si vif intérêt… ».

Ce soir-là, les participants découvrent les noms du bureau provisoire : Comité d’Honneur : MM. Jean Dubourg (Maire de Tonneins), Douézan, Timbeau, De Tapol, Hublot (fils), Seguin, Calvet. Comité actif, Président : M. Norbert Teyssier, Vice-présidents : MM. Fabas, Lacassagne, Gervais, Layssac, Fougeras, Sieuzac. Secrétaire Général : M. Valmy Grand, Secrétaire Adjoint : M. Castanet, Trésorier Général : M. Aché, Trésorier Adjoint : M. Charbonnier, Archiviste, M. Joseph Darnis.

La composition de ce bureau est annoncée dans la presse, le mercredi 30 mai 1934, le journaliste de La Petite Gironde reprend in extenso les propos de M. Norbert Teyssier :

« … Ces hommes, animés de sentiments sportifs hautement exprimés et attachés à faire triompher les couleurs de Tonneins espèrent être compris et suivis par la population. Celle-ci sera tenue au courant des faits et gestes du groupement par la presse locale, toujours prête à favoriser la cause sportive… ».

Nous savons par ailleurs qu’au début du XXème siècle Tonneins possédait son équipe de Rugby à XV et nous pouvons présumer que les différents qui opposent ces deux associations sportives émanent justement de la création de l’équipe de Rugby à XIII, qui se fait dans les mois suivants.

Le samedi 17 mars 1934 le journal La Petite Gironde titre dans la rubrique tonneinquaise :

«  Demain Dimanche, l’Amicale Sportive Tonneinquaise se déplacera à Agen, pour rencontrer les redoutables réserves du Sporting-Union-Agenais en lever de rideau du match de championnat de France : Lourdes contre Saint Vincent de Tyrosse. Les poulains de Cassany vont se heurter à un adversaire de grande classe. Ne viennent-ils pas de se qualifier brillamment pour les quarts de finale du championnat de France par des scores plus imposants. Les dirigeants de l’Amicale Sportive font appel au dévouement de tous les équipiers premiers pour qu’ils se rendent à Agen afin de défendre le bon renom de l’A.S.T. … ».

Les joueurs suivants sont convoqués au siège de l’AST, café de la Gare à 11h30 précises : Cazenave, Solles, Duthil, Baillet, Demont Jean, Moga, Cler, Noyé, Garrigue, Molle, Siguinel, Cassany, Roumat, Servino, Homs, Goulat.

Quelques semaines plus tard, nous retrouvons une très grande partie de ces joueurs qui composent la première équipe de rugby à XIII de Tonneins.

L’année d’après, le samedi 25 mai 1935, se tient à la Mairie de Tonneins, le 1er Congrès de la section Amateur de la Ligue Française de Rugby à XIII.

Pendant la période de la Seconde Guerre Mondiale, le 4 octobre 1943, sous la présidence de M. Genès Gérard, et par courrier à la Préfecture de Lot-et-Garonne, est déclarée la création de l’Union Sportive Tonneinquaise (journal officiel du 26 octobre 1943).

L’entête de ce courrier où est apposée « Ligue Française de Rugby à XIII » est rayé et remplacée par « Fédération Française de Jeu à XIII ».

Le 5 janvier 1947, dans un énième courrier du Président d’alors, M. Robert Chaudruc, adressé à la Préfecture nous retrouvons l’entête initial (appellation retrouvée officiellement en 1993).

Après ces années de trouble le club adhère de nouveau à la Ligue de Rugby à XIII reconstituée, il est enregistré sous le numéro 21.

Comme nous l’a précisé dans sa préface M. Robert Fassolette, l’Histoire du rugby à XIII n’est pas celle d’un long fleuve tranquille.

Plus près de nous, en 1979, les clubs de Villeneuve et Tonneins XIII se voient refuser le stade municipal de Marmande par le Maire de l’époque pour :

« …des raisons d’ordre public et de sécurité… ».

Les huitièmes de finale de la coupe de France opposant Villeneuve à Tonneins, se déroulent sur le terrain de La Réole (33).

Pour terminer ce petit historique, en parcourant la presse de l’époque et certains courriers, nous apprenons que les couleurs de Tonneins XIII ont changé plusieurs fois :

  • 1934 : le rouge, le vert et bleu.

  • 1946 : l’orange et le bleu.

  • Le rouge et le noir sont la signature actuelle de Tonneins XIII.

Images de quelques épopées

Clichés sélectionnés par Alain Glayroux

Les sièges sociaux

Texte: Alain Glayroux

Depuis quelques années beaucoup de clubs de sport et notamment les dirigeants du rugby à XIII de Tonneins (2008), se dotent d’un « Club House », qui en général se situe à proximité ou attenant aux vestiaires et tribunes de leur stade de prédilection.

Auparavant, le siège social d’un club était bien souvent chez le Président ou aussi, comme à Tonneins dans un café.

Pour Tonneins, nous pouvons retenir quelques lieux mythiques comme le Café de la Paix, tenu par la famille Fonteilles, le Café Brasserie Le Régent, avec l’inamovible Mme Carmen Berméjo.

Mme Carmen Berméjo est une figure tonneinquaise, passionnée du Rugby à XIII et ardente supportrice.

Les juniors ont leur siège social chez « Jeannot Lacassagne » dans la rue Gambetta.

Un autre établissement dont les propriétaires, M. et Mme Dureau, ne cachent pas leur attachement au rugby à XIII, est situé à la sortie de Tonneins, juste après le pont de Garonne, en direction de Villeton : « Chez Lulu ».

Pendant quelques temps, le siège de Tonneins XIII se trouve à la sortie de Tonneins en allant vers Agen « Au Robinson » ancien restaurant routier dont le bâtiment vient d’être rasé.

Dans les dernières années, les bars précédents étant fermés, les joueurs se retrouvent au « Marina » à l’entrée de Tonneins route de Marmande.

L’un des propriétaires, M. Guardini, sera d’ailleurs Président de Tonneins XIII.

La brasserie le « Jaurès » est le siège social de l’amicale des anciens de Tonneins XIII.

Certains joueurs nous ont confié, que bien souvent après les rencontres qui se jouent à Tonneins, et pour ne pas froisser une frange de supporters, il est de bon ton de « faire » la tournée des différents bars où les attendent quelques passionnés et tout ce beau monde refait le match…

Documents historiques sur le club

Sélection effectuée par Alai Glayroux.

Paroles de mère, d'épouse

Citations recueillies par Alain Glayroux.

« … Quand mes fils entrent sur le terrain, je prie toujours, pour qu’ils ne se blessent pas et qu’ils fassent tous les deux un excellent match.

Je suis une maman très fière. Andrew et Kane sont de vrais guerriers, ils ont un grand cœur. Ils sont tout le temps à l’écoute des conseils que leur donne leur père. Ils se donnent toujours à fond et persévèrent jusqu’au bout.

Le fait qu’ils aient représenté la France, leur pays d’adoption, est formidable… ».

Mme Maureen Bentley

 

«… Nous avons assisté avec mon époux à Londres, à une finale de Rugby à XIII, il y avait 100 000 personnes. Les supporters arboraient les couleurs de leur équipe, tant et si bien que le stade semblait scindé en deux couleurs… ».

Mme Jane Brunetaud

 

« … A chaque match, à l’annonce des joueurs, je ressentais une grande fierté et une angoisse : la peur que mes enfants se fassent mal. A chaque bonne action de jeu j’éprouvais une grande joie. Toutes les années à les suivre sur les différents terrains, ont été des moments de pur bonheur … ».

Mme Josette Cazemajou

 

« … Pour mon mari, le rugby à XIII c’est plus qu’une passion, une addiction. C’est une longue histoire d’amour : sa première épouse.

Coup de foudre à l’âge de 10 ans, qui perdure, s’intensifie et qui lui a permis d’en vivre au quotidien. Pour lui que du bonheur, pour moi ??? … ».

Mme Sylvie-Laure Cozza

 

 

« … Grâce au rugby à XIII, j’ai découvert le théâtre. Car, lorsqu’un match se déroulait à Bordeaux, mon père nous déposait auparavant au théâtre où nous assistions à une représentation… Lors des rencontres épiques, Facture-Tonneins, nous profitions des bords du bassin d’Arcachon, pour déguster des huîtres… ».

Mme Hélène Gibert

(fille de Norbert Teyssier)

 

« … Mon fils Douglas est doté d’une détermination extrême et ce sport est vital pour lui. Toujours à se dépasser par rapport à ceux de son âge… ».

Mme Guilène Dutourd

(mère de Douglas Gauvin)

 

« … Ce n’est pas toujours facile d’être l’épouse d’un Président de Club, beaucoup de contraintes, notamment familiales… ».

Mme Colette Gobbini

 

« … Mon mari a toujours été mordu de ce sport, tant et si bien que le jour du baptême de notre fils Jean-Paul, après la cérémonie, il est parti jouer son match… »

Mme Lucette Gourdon

 

« … Après avoir épousé un joueur de Tonneins XIII, me voici aujourd'hui dans le rôle de la mère !!!

Plus disponible aujourd'hui puisque Valentin est le dernier d'une fratrie de trois, je prends plaisir à assister aux rencontres et suis contaminée dorénavant par ce virus qu'est le rugby à XIII… ».

Mme Claire Marot

 

« … Je m’aperçois que je suis la fille, la femme et la mère de joueurs de rugby à XIII.

J’avais fermé les portes du stade il y a de cela quelques années, et je les ouvre à nouveau avec notre fils Paul et des décennies après, je retrouve les mêmes personnes qui sont devenues dirigeants, entraîneurs ou comme moi parents de joueurs… »

Mme Fabienne Marcon

 

« …En tant que maman je suis très fière d'Alexandre pour son parcours. Il travaille dur pour aboutir à ses objectifs, de plus, c'est grâce à lui et à son frère Stéphane que je suis devenue passionnée de rugby à XIII. J'ai un réel plaisir à les voir jouer chacun dans  leur catégorie. J’avoue que pendant les matchs j'appréhende qu'ils soient gravement blessés. Le plus marrant dans l'histoire : c’est moi qui stresse le plus avant les rencontres … ».

Mme Rachel Labarchède

 

« ... Tu te blesses le dimanche, tu gémis toute la semaine et tu repars de plus belle le dimanche d’après… Lors d’une rencontre,  je stresse toujours du début à la fin et bien entendu davantage lorsque mes enfants Raphaël et William rentrent sur le terrain : peur d’une blessure, d’une dérive… et curieusement plus encore lorsque Raphaël est amené à arbitrer un match. 

Mon plus grand regret est que mon fils aîné Florent n’ait pas persévéré dans cette discipline car j’aurais pu avoir mes trois fils en même temps sur un terrain …». 

Mme Corine Ousty

 

« … Je me souviens que quelques supportrices n’hésitaient pas à échanger des coups de parapluie avec le camp d’en face … ».

Mme Aline Paillé

 

« … Quand Kane est sur le terrain, je suis une femme fière et stressée à la fois, peur qu'il prenne un mauvais coup, (mais en principe c'est lui qui met les bons placages … (Rires).

J'aime le voir jouer. C'est un garçon qui est dur au mal, il est très à l'écoute des conseils de sa famille et de son coach.

C'est important pour lui qu'il se remette en question à chaque match. Sur le terrain il se donne à fond, et le fait de jouer avec son frère Andrew est une vraie force pour lui.

C'est un vrai guerrier, il ne recule pas. Il est respectueux des autres que ce soit sur le terrain ou dans la vie de tous les jours…».

Mme Elsa Punac

(compagne de Kane Bentley)

 

« … J'ai découvert le rugby à XIII et le club de Tonneins en 1977, il y a plus de 35 ans en faisant la rencontre de Christian.

Les premières années, c'est la découverte du sport : les règles de jeu, l'ambiance sur le terrain et dans les tribunes, les troisièmes mi-temps...

Quelques années plus tard, en vivant aux côtés de ce joueur passionné, j'ai vite compris et je me suis dit : il va falloir faire "avec" ! "Avec" les entraînements deux fois par semaine, "avec" les matchs tous les dimanches de septembre à mai, "avec" la crainte des mauvaises blessures, "avec" ce rugby qui va rythmer notre vie de famille...

Alors tout simplement et presque naturellement, notre quotidien s'est articulé autour du rugby et nous avons tout fait pour vivre et partager cette passion en famille.

Après les années "joueur" et une brève parenthèse "arbitre", arrivent les belles années "entraîneur".

Que de beaux moments vécus, dans les victoires comme dans les défaites. Nous avons aussi et surtout tissé des liens indéfectibles avec les joueurs, les parents et l'encadrement.

Oui, grâce à ce sport, grâce à ce club, nous avons partagé de simples mais beaux moments.

Et ce n'est pas fini car aujourd'hui, ça aussi je l'ai bien compris, cette passion pour le rugby est toujours intacte et notre couple devra faire "avec" pendant de nombreuses années encore...du moins je l'espère ! … ».

Mme Cathy Rivoltella

 

« …Quand il partait le dimanche en déplacement, nous attendions impatiemment son retour avec les enfants… Puis c’était l’inévitable lessive de sa tenue sportive… ».

Mme Françoise Sazy

 

« … Je suis très fière et très fan du parcours de mon époux. Il a vécu de belles expériences comme le PSG Rugby League qui reste l'une de ses meilleures expériences pour lui, et en a manqué d'autres, comme quand un certain "Mr Fassolette" est venu le rencontrer à Dax pour un contrat Pro en Angleterre et qu’Éric a refusé..... C'est peut être le plus grand regret qu'il ait eu aussi de ne pas être parti (pour ma part, moi j'étais prête)… ».

Marilyne Vergniol

(épouse d’Éric Vergniol)

 

 

« … Fière de mes trois fils2 (Alain, Daniel et Éric), que de douleurs (toujours la peur de les voir se faire mal), mais que de bonheur de les voir réussir pendant toutes ces années. Avec leur tempérament de gagneurs, c’était à celui qui voulait mieux faire, pour gagner et marquer des essais. Tous les dimanches soir l’inévitable appel téléphonique, pour savoir s’ils n’étaient pas blessés, s’ils avaient gagné et marqué des essais, et cela pendant vingt ans. J’étais anxieuse, mais heureuse à la fois, surtout quand le public était fier de leur prestation… ».

 

Mme Anette Vergniol