C’est sous la houlette du Maire Pommarède que la ville de Tonneins décide lors du Conseil municipal du 26 août 1883, de se doter d’un char funèbre ou corbillard hippomobile. Pour ce faire le premier édile fait appel à deux carrossiers Bordelais MM. Brun et Cures, au 3 et 5 de la rue Ducau.

Dans le compte rendu du Conseil municipal nous trouvons que la dépense est de 2950 francs, comportant les différents éléments achetés à ces carrossiers, en utilisant le leg du Tonneinquais M. Novello.

La liste stipule notamment :

• Un char funèbre,
• Une (illisible) jointe et vernie
• Un drap mortuaire avec croix en velours blanc avec bordures frange argent,
• Un drap mortuaire noir brodé de blanc sans emblème,
• Une chemise enveloppe,
• Un emballage.

Le char peut être livré de suite, il est établi dans le meilleures conditions de solidité et d’élégance et répond parfaitement aux désirs exprimés par M. Novello dans son testament.

Ce corbillard hippomobile est toujours dans le patrimoine de la ville de Tonneins, il a porté à sa dernière demeure Monseigneur Lanusse en 1905 et en 1953 la sépulture de sœur Agnès

En 1907 nous trouvons une facture de M. Banneau qui vient d’effectuer des réparations à ce corbillard.

Nous trouvons aussi la trace quelques années plus tard de l’achat d’un cheval qui sert au service du corbillard, car l’actuel animal est trop âgé.

Nos remerciements à Anne-Marie et Michel Duperrin, pour leur aide.